*les heures sont la uniquement pour la donnée des horaires
*en raisons de matériel pouvant porter a confusion avec des forces militaires les photos on été noirci

Jeudi 28 avril :
10h30 : départ région parisienne en deux véhicules



19h30 : arrivée sur Alès pour faire le plein bouffe et clope (histoire de bien perdre nos poumons dans les montées.
20h30 : arrivée dans le village de la partie, Saint Paul la Coste, charment petit village niché a flan de « montagne ».
Nous faisons connaissance avec les orgas.
Puis nous prenons possessions de notre zone de vie, une église protestante reformer/salle des fêtes/… bref c’est grand, c’est couvert, le top ! (Bien que « malheureusement » on sait qu’il faudra le quitter pour au moins une nuit minimum



La, l’équipe ce sépare en deux, un groupe de 3 joueurs part dans le plus grand secret déployer un relais radio en 0.5w sur le point culminant du secteur a 699m (44.140854, 3.941089).
Le but, avoir un réseau propre sur la face nord-ouest et sud malgré le vallonnement de la région en optimisant la propagation des ondes radio.
L’autre équipe monte la zone vie (lit pico, table de travail) et test le liaison avec le relais ! un succès le jeudi soir !!!



21h30 : Début d’un long débat bouffe… l’option KFC est abandonnée au profit de l’option confort sur place, nouriture lyophe et prépa du matos airsoft
22h30 : Après 722km l’équipe rend l’antenne…au dodo !




Vendredi 29 avril :
09h00 : Réveil puis PDJ rapide
09h15 : Briefing simple mais complet suivi des règles du jeu.



Ce matin pour nous ce sera de la balade sur un tronçon défini de 11h00 à 12h00, puis retour a la zone vie.
09h30 : en équipe on étudie un peux le trajet et décidons de partir léger sur cette partie (sans sac lourd, juste de « cheat-meal » et 2l de flotte par binôme.
Pour les 2kms de trajet a pied et les 2 heures de partie l’apport en énergie ne vaut clairement pas le coup de se charger.
09h45 : départ en camion fourgon



10h00 : Depose de notre vehicule, nous sortons en tas pour avoir les dernières infos du chef d’équipe Victor.
10h02 : La chenille de 10 joueurs FSA se met en marche vers la zone de promenade avec comme ordre de contrôler tout passage sur la route de véhicule menaçant dans la zone et de tirer de la bille sur tout joueurs adverses



11h00 : Les 10 joueurs sont répartie sur le secteur par binôme pour quadriller un tronçon du trajet.
11h45 : Mon binôme découvre au détour d’une promenade en plein milieu du chemin un signe en pierre, « TV » avec une flèche en pierre en direction du sud (question discrétion… à revoir ) , on poursuit la promenade.
12h00 : rien a signaler sur le tronçon ! le chef d’équipe tente de joindre la zone vie par radio ou tel pour connaitre la suite de la partie ou demander le point de reprise en vehicule… aucune réponse, on continue donc
12h30 : une camionnette de la poste passe nous décidons de lui laisser le bénéfice du doute et la laissons passez sans contrôle
13h00 : on arrive à joindre un orga qui nous dit de continuer la partie jusqu'à 15h00 puis reprise en véhicule après contact radio.
Notre chef d’équipe nous fait changer de secteur.
Pas de soucis malgré l’emport léger on mutualise les ressources vitales, en ce rationnant un peux y en a pour 24h.
14h00 : un pick-up blanc ce pointe au loin, conduite agressive, possibilité de faire monter une dizaine d’hommes à l’arrière, … nous formons donc un piège et arrêtons le véhicule pour contrôle plus pousser.
Manque de bol, c’est un habitant hors partie de la colline d’en face, on s’excuse, poignée de mains amical et c’est reparti.
14h30 : Impossible de joindre la zone vie pour la reprise en vehicule par un orga on continu donc la partie en attente de nouvelle.
14h15 : Au détour d’une promenade mon binôme aperçoit en plein milieu du chemin 4 joueurs en Woodland armé dans un secteur neutre.
A notre vu ils tirent des billes, nous ripostons et demandons un appui par radio.
Bilan :
- 2 joueurs OUT
- 1 Joueur adverse OUT
- 3 adversaires OUT
- une feuille avec la configuration du dispositif des joueurs ennemi ainsi que leurs fréquences radio.
15h00 : Nous reprenons la promenade…
15h15 : La tête de l'equipe nous prévient de l’arrivé d’un break (1pax + 1 vélo à l’arrière), rien de menaçant nous laissons passer.
15h45 : Notre chef d’équipe nous fait changer de secteur, je prends avec mon binôme le tête Sud de l'equipe.
15h50 : Trois marcheurs se présente à nous, rien de menaçants mais par précaution nous engageons la conversation.

Info donnée par les pax : 3 marcheurs extérieur à la région qui souhaitaient avoir plus d’info sur le village en bout de chemin et le rejoindre.
Problème : ils avaient juste une bouteille d’eau de 50cl a la main donc ils venaient de prêt, hors ils ne semblaient pas connaitre la région et n’avaient aucune carte de la zone.

Nous décidons de jouer leur jeu (et de les envoyer au binôme suivant pour fouille approfondit plus en sécurité).
Nous prévenons le chef d’équipe pour qu’il s’en occupe (au final c’était le trinôme sniper)
16h00 : Impossible de joindre la zone vie on continu donc la manip en attente de nouvelle.
16h02 : Un groupe de 4/5 joueurs avec répliques en déplacement tactique ce pointe en tête Sud du dispo.
Nous ouvrons le feu.
Bilan :
- 1 joueur OUT
- 3 joueurs adverses OUT
Puis ils rebroussent chemins.
16h30 : Une nouvelle patrouille (avec replique) se présente, nous nous déployons puis nous lachons les mid cap.
- Bilan 1 joueur OUT
L’un des pax se disant FS demande alors un pour parler entre Squad leader, notre chef d’équipe le rejoins et lui explique qu’il soit FS, mercenaire, ou président de la république le tarif et le même, il a des ordres ! la route est à nous et personnes ne passe sans son ordre !!!
Il y a donc deux solutions possibles, le contournement ou un contact qui laissera du monde OUT !

16h35 : les FS font demi-tour pour passer de l’autre côté de la montagne et éviter un contact inutile et hors objectif pour eux.
17h45 : Impossible de joindre la zone vie pour extraction.
On commence à être à cours de munition !
Par chance on chope un 4x4 à la voler pour avoir une dépose en zone vie.
On apprend que les autres équipes mercenaires ont déjà été relevés depuis X temps.
6 premiers collègues partent donc dedans pour un retour en zone vie
4 autres restent sur le terrain en attente du prochain voyage.
17h00 : nouvelle attaque ! impossible d’identifier le joueurs ennemi !
On est plus que 4 joueurs avec max 1 chargeurs de 30 coups par personnes plus 2 chargeurs de PA. Si le véhicule n’arrive pas vite on sera OUT en héro (ou pas on est mercenaires quand même !).
17h30 : le 4x4 arrive ! sous un ultime plus de bille on monte dedans, c'est le départ!
Bilan :
- 1 joueur OUT
- 0 Joueurs ennemi OUT
18h00 : retours a la zone vie.
Petit brief de l'orga puis nous enchaînons sur la partie suivante le controle du village.



Par binôme nous nous promenons dans le village avec changement toutes les 1 heures pour permettre au reste du groupe de dormir et manger au calme.



22h00 : Grace à l’info fournie par le Groupe Garonne nous savons qu'une zone vie miliciens de 30/40 pax existe sur le lieu-dit « Les Caramels » et qu’un possible poste est monté sur « Brugairolle »
Nous avons donc le briefing standard prêt partie.



En résumer :
- sur zone à 2h00 samedi de 20 joueurs puis marche de 3 km pour se positionner au Nord en attente jusqu'au levée du jour
- pendant ce temps une équipe de 3 joueurs ira en véhicule sur le côté Est, à 03h00 pour faire du bruit et détourner l’attention des guetteurs des autre versants et donner l'impression d'une attaque de masse avorté.
- attaque du camp adverse à 06h00 puis extraction a Brugairolle en véhicule vers le camp.
- en cas d’accrochage avant le debut de partie , on se replis direct (on est en sous nombre sans effet de surprise c’est un fiasco assurer).
- 22h00 : fin du briefing on change le binôme de garde et on part dormir pour les autres.




Samedi 30 avril :

01h00 : Réveil puis petit déjeuner rapide
01h30 : on sort tous dehors pour embarquer dans les camions et là c’est le drame !
Pile à ce moment-là un camion de joueurs adverses arrive et dégueule ces mecs, des miliciens, au milieu du village et sur l’entrée Est.
Nous embarquons 12 pax dans le camion le plus proche sous le feu adverse pour une évacuation du village en urgence.
1h45 : on arrive sur zone de départ, on débarque et décidons d’attendre 20 min pour voir si d’éventuel groupes ont survécu a la partie dans le village.
02h00 : un second groupe nous rejoins heureusement et nous apprends que le village est toujours à nous, nous commençons donc la marche vers Les Caramels.
02h45 : Nous commençons le dernier km vers la zone vie adverse et là!
Les OUT adverses sortient il y a 1 heures au village, depuis revenu en jeu reviennent vers leurs camps, nous les laissons passez en nous cachant de chaque côté du chemin.
Malheureusement dans les 20 joueurs nous avions des phacochères ! Bref ils nous entendent et, pluie de billes !
Bilan :
- 5 joueurs OUT
- 3 joueurs adverses OUT
(on apprendra plus tard au final que les orga avaient prévenu de notre venu pour un problème scénaristique).

03h00 : Comme convenu l’hors du brief ont ce repli
03h15 : Impossible de joindre la zone vie pour une reprise vehicule on part donc à pied pour 6 km jusqu'à Saint Paul la Coste au pas de course.
04h45 : Arrivée a la zone vie on s’écroule de sommeil sous la surveillance des copains de garde à l’extérieur.
09h30 : réveil des joueurs, la zone vie étant compromis nous avons ordres d’évacuer vers une zone plus au sud pour monter un campement.
10h00 : on nous apprend qu’il n’y a plus de de véhicule de dispo pour nous transporter vers notre campement a 15km car ils doivent être rendu à l’agence de location. Nous décidons donc de prendre de vehicule perso.
11h00 : on débarque du vahicule pour une petite marche sac au dos de 2km en montée.



11h01 : il pleut !
11h45 : arriver sur le lieu du camping le reste des mercenaires ont déjà monter un camp en aval. Nous inspectons le secteur et découvrons en amont une petite bâtisse en pierre avec vu sur le chemin nous décidons donc de l’utiliser comme poste squat et montons un campement en amont
12h00 : il pleut, il fait froid…l’après-midi d’annonce mal, nous en profitons pour manger abrité sous nos bâches
13h00 : Faute d'objectif et de contact orga, nous partons en parties sur les crêtes avec comme objectif d’inspecter une citerne et inspecter le coin du camp.



14h30 : arrivée en haut de la montagne on sent une odeur de feu et localisons un camp commando
14h35 : on les surprend et ouvrons le feu
Bilan :
- 5 joueurs adverses OUT
- 0 joueur OUT
14h50 : on reprend notre promenade vers la citerne



15h30 : arriver à la citerne avec un petit panorama au top, pause photo de circonstance !



16h00 : Par pur flemmardise de faire un gros détour nous retapons le camp des commandos situé en plein milieu de notre chemin (la végétation des crêtes ne permet pas de contournement a l’azimut et un autre chemin nous aurait rajouté plusieurs km.
Bilan :
- 2 joueurs adverses OUT
- 10 joueurs OUT
Cette fois ils nous attendaient !
17h00 : retour au camp et diner
19h00 : l’équipe se divise en deux l’une va démonter l’antenne pour gagner du temps dimanche matin et permettre un retour sur Paris plus tôt et sans bouchon
L’autre partie tente de motiver malgré les rumeurs le reste des troupes sur un potentiel camps commando en haut de la montagne.
Au final seul la FSA part, à pied, pour l’assaut du camp adverse pour s’éloigner du chaos ambiant qui règne sur l’état de l'évènement.
22h30 : arriver au camp adverse, rien ! pas de tarp, pas de coup de lampe, on demande plus d’info a la radio on apprend que le village a été pris, que les commandos sont là-bas !!!
23h30 : sans contact d’orga nous décidons de reprendre le village a 10 contre 30 avec l’effet de surprise.
(On en croisera un sur le chemin au final qui nous donna le feu vert pour cette action)

Dimanche 1 mai
00h00 : les 4 binômes sont repartis autour du village prêt a, en mesure de !
00h01 : le debut de partie est donner
00h02 : un arrêter vient de tomber plus le droit de combattre dans le village, on rejoint la place centrale pour explication
00h30 : nous apprenons que les groupes commandos doivent récupérer une feuille a 30km de là, nous décidons d’allé vadrouiller pour les choppés et pourquoi pas en bonus aussi la feuille
01h00 : au détour d’une route par hasard nous tombons sur le trinôme sniper, le Trafic dégueule c’est 10 joueurs… et les amenons au Groupe Garonne (au final c’était encore le trinôme sniper^^).
01h30 : nous reprenons les promenades de nuit à pied sur un secteur donner
3h00 : la FSA rembarquer dans son vehicule direction le campement pour démontage pour se rabattre au chaud à Saint Paul la Coste avec l’autorisation des orga
10h00 : réveil puis petit déjeuner
12h00 : petite bière et déjeuner cozy puis départ vers la région parisienne



Fin de transmission!

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Feedback mission:

Les plus:
+ Un terrain de folie! c'est grand, c'est beau, c'est haut!!!
+ Un système relais radio! et non ce n'étais pas un brouilleur pour rassurer ce qui ce sont inquiéter a la vue de l'antenne le samedi soir
+ Zone vie en dur c'est bonnard surtout après 700km dans les pattes
+ Des joueurs très role-play et avec du répondant dans les combats, j'étais aux anges
+ Des actions mythologiques!
+ Revoir des amis Sudistes croiser au différent Event
+Un dispo FSA au top et motivex malgré les différentes galèrent d'orga

Les moins :
- Pas de chaîne de commandement propre pour nous ce qui a laisser planer souvent sur notre camp un doute sur nos missions et au final sur l'état de l'op
- Orga difficilement joignable par tel ou radio (la faute au réseau, possible? la dessus on a été con, on aurait du vous calés sur notre relais) et souvent des info contraire entre les deux que l'on a vu
- L'interdiction de nous battre jusqu'à la mort le samedi soir dans le village (ça nous as bien refroidi, surtout qu'on nous a laisser entendre que certain avait été frustrer de rentrer aussi vite samedi matin après l'attaque avorté de "Caramels" )
- Un terrain peu exploité! certes un village c'est un plus mais y a tellement autour! bergerie, chemin de crêtes, ruine, etc. J'ai bandé sec le deuxième jour quand on est allé crapahuter dans la verte!

- Des retours après OP sur des termes militaires qui m'on obliger a lisser le sujet façon "LE Airsoft" au lieu de venir baver venez me MP, j'ai eu beaucoup de MP positif (1 negatif) ou des demandes d'info sur le matos radio ou sur cette OP, j'ai répondu a chaque fois donc assumer et dite le moi en face! MERCI! (pour un sujet moins plat je vous invite a regarder sur le forum de la FSA)

Bref quand même une très bonne OP que j'ai bien aimer (sans les couac orga j'aurais adorer)! un grand merci a la Tacticool Bear Team d'avoir pris le temps de monter un événement de cette ampleur! On sera très certainement présent a la prochaine mais cette fois dans un camp un peu plus péchu niveau sportif on a beau venir d'un région ou la seul montagne est la butte de Montmartre on aime quand même la grimpette

Camps "commando" - Olive 1 - GEBIERGSJÄGER

Très décevant. De notre ressentis, l'organisation de l'événement est un échec.

Ca se voulait "MilSim" - ca s'est transformé en "simulateur de facteurs et randonnée".

- Pas de briefing sur place, pas de mission explicite à part "Tuer Belette".
- Lâché quelque part avec une enveloppe nous menant à une autre enveloppe sensée nous mener à une autre enveloppe etc.
- On a rencontré plus de commandos que d'adversaire
- Une cacophonie ahurissante concernant ce que chacun avait compris des règles. (Joueurs et Orgas)
- Objectifs dénués de sens :
1) enveloppe au point de départ.
2) enveloppe à La Chapelle
3) un Orga à la réserve de bois
4) enveloppe dans une grotte sur le GR
5) Rien trouvé à l'antenne sur le GR
6) Rien trouvé à la zone de parachutage
7) Rien trouvé à la cabane ou devait se trouver un indice (l'orga joint par téléphone confirme que rien ne s'y trouve)
8 )On a attendu 3h, au point de rdv donné par l'orga à l'heure dite, une Volvo bleu aux citernes qui n'est jamais passée nous prendre.
9) on a rien trouvé à la croisée des 4 chemin (près de Malabouisse)
- fin de l'OP.
- pas de Debriefs entre chefs d'équipe

Pour les retour positifs:
+ très belle région
+ sympa les véhicules
+ une bouffe sympa donné par le restaurateur local.
+ Goodies, tambola, présence d'un shop d'airsoft.

Moments sympa sur 3 jours :
+ vol d'un véhicule adverse après avoir embusqué 6 adversaires de retour de leur mission.
+ 30 sec de combat à St-Paul-La-Coste.

Bref je trouve que cette OP est un échec. Ca n'avait rien d'un simulation militaire.

Pour ma part je n'aurais pas pu participer à l'OP

Je devais prêter l'un de mes 4x4 avec une Cal.30 a l'orga et participer à l'op avec mon association , mais malheureusement après 1h de trajet , je tombe en panne avec celui ci ..

Du coup je n'ai pu revenir que le samedi soir et dimanche pour le stand et tombola , j'espère que les lots offerts par Shootgame vous aurons plus .

En tous cas sa fait plaisir de voir de nouvelles têtes , comme d'anciennes ( Titi , mino etc .. )
Bonne ambiance le dimanche au repas .

Le terrain était vraiment au top du peut que j'en ai vue .

swisshawk, je ne peut que te rejoindre sur certains points , maintenant connaissant tres bien un des orgas j'ai eu un son de cloche qui confirme pourquoi l'op à me............., dèjà aussi les photos des fsa plus haut confirme bien un manque de dress code pour la milice qui a porté à confusion les rencontres, au vu qu'ils sont en tenue commando (style ostheocranien etc....) car le gros LOL c'est quand les suisses interceptent le mitsu blanc de jondo bourrée de milicien qui en descendant du vl se mettent sur la droite vers la chapelle où nous etions en train de courrir pour preter main forte au suisses et là un des miliciens se retournent et nous dis venez nous aider on a du contact !!! ben FAIL nous on est commandos et t'es out !!

De mémoire (a 95% sur) on a pas eu de notre coté des infos sur un quelconque dress code? je vais me renseigner avec mon squad leader qui était en contact orga ce fut effectivement un manque avec un PC plus "construis"
Nous aussi on a eu quelques quiproquo mais au final ça nous a juste demander un peut plus de retenu et de méfiance, pas plus mal

De mémoire 100% sur on a pas eu de notre coté des infos sur un quelconque dress code? je vais me renseigner avec mon squad leader qui était en contact orga ce fut effectivement un manque avec un PC plus "construis"
Nous aussi on a eu quelques quiproquo mais au final ça nous a juste demander un peut plus de retenu et de méfiance, pas plus mal

Du même avis que Swisshawk, en terme de jeu, un catastrophe... Un manque de clarté chronique qui se voulais "mystérieux" mais qui était finalement que handicapant et gamebreaking, des règles d'engagement flou, des objectifs non-existants bref un non-événement et du potentiel gâché..

Par contre oui, dans un sens, c'était du MILSIM, mais qui simulait les côté chiant de l'armée, la confusion, l'attente, les marches pour rien.. dommage.



Mais heureusement j'ai rencontré des gens très sympathique! l'équipe d'orga était très sympa aussi et on à tous bien rigoler au village pour finir ^^

pas de soucis sur ça oui il n'y a pas eu de dress code ! mais bon riche la milice de ce pays quand meme !!! et donc oui ça a cassé un peu l'immersion !!

Le plus gros a était dis.

48km de marche (à 1km prêt) de notre côté, plus d'azimut qu'autre chose
On aura fait le choix de la distance pour esquiver les miliciens.

Je me contenterais de vous poster des photos
Un lieu toujours aussi magnifique.
Merci tous de même à l'organisation, aux miliciens que l'on aura pas mal croisé pour leur jeu et à tous ceux qui se sont impliqué pour l'OP.
La tambouille toujours aussi bonne











Nos 2h de dodo

Retex de l'OP "SALAMANDRE 2016"
29 avril au 1 mai 2016
Saint-Paul-Lacoste (30)
Equipe TAM / club AirsoftCSA17 Montauban (82)

Ici : http://teamairsoftmilitary.soforums.com/t5...mandre-2016.htm

Heureusement que j'ai lu ton retex en entier ici avant ton édit. Devoir s'inscrire sur ton forum pour lire uniquement un retex d'une op annoncée ici, c'est dommage, non?

Les photos complèteront le retex dans un second temps.

Groupe Aurore

Jeudi 28 Avril 

Tous les membres de l’équipe présent se réunissent sur Toulouse, nous chargeons le véhicule et décollons en direction de St Paul La Coste.

Quasiment 4h de trajet en comptant les pauses, nous arrivons à 1h du matin. Nous pénétrons dans notre QG où semble avoir élu domicile un ours en hibernation. Chouf des FSA vient nous accueillir, nous vidons rapidement le camion, je monte mon lit de camp sur le parking et m’installe où je peux pour une courte nuit de sommeil avant le début des hostilités.

Vendredi 29 Avril

8h30 : la salle s’éveille assez bruyamment, il y a plus d’une trentaine de personnes en train de s’équiper autour de moins lorsque j’ouvre les yeux. Retrouvailles avec les copains et rapidement nous finissons de vider le véhicule, installons un coin opérationnel avec une table et des chaises et enfilons nos treillis.

9h : les premières missions commencent à tomber. Je suis le leader du groupe Aurore, composé de 5 membres du Groupe Garonne et des 3 Diables Verts. L’effectif initial était de 12 pax mais des concours de circonstances des deux cotés font que l’escouade de comporte que 8 membres. L’ennemie et les missions en revanche ne changent pas, il va falloir mettre les bouchées doubles ce weekend.

9h15 : J’attaque un briefing sommaire auprès du groupe Aurore. Nous partirons de St Paul La Coste pour nous rendre dans une grotte au sud-ouest afin de prendre contact avec le dernier milicien de l’opération Salamandre 1. Le plan est simple, remonter sur le GR, y progresser jusqu’à la grotte et récupérer les informations. Puis remonter sur le GR jusqu’au Col d’Uglas où nous serons exfiltrés.

9h20 : départ mission, les Diables Verts ouvrent la marche. La colonne part et se trompe directement de chemin. Notre route est barrée et en redescendant nous demandons notre route à un local qui nous indique une intersection assez discrète. Nous progressons à travers plusieurs petits hameaux pour atteindre le GR.

La vue est magnifique et c’est l’heure de faire une petite pause technique. Certains sont partis avec des effets chauds et en profitent pour se mettre à l’aise. Je fais un point sur la carte, il ne nous reste qu’à suivre le GR vers l’ouest sur plusieurs kilomètres.

Le chemin est vallonné, nous faisons des pauses régulièrement pour garder les corps et les esprits alertes.

A un moment, Dallas qui ouvre la voie signale des traces de pas récente sur le chemin. La vigilance est renforcée et nous repartons en direction de la cible.

L’exfiltration étant prévue au plus tard pour 15h, nous sommes partis légers, seulement 2 sacs à dos pour le groupe. Nous progressons donc rapidement et vers 11h45, nous sommes en arrivés au dessus de la grotte.

Il y a un véhicule stationné à l’entrée du pierrier, nous le sécurisons puis descendons à la recherche de la grotte. Nous ne remarquons pas le petit chemin qui part sur la droite et perdons un peu de temps à explorer le bas du pierrier avant de finalement trouver le bon chemin.

Fitruf et Adam restent surveiller le chemin pendant que le reste de l’équipe descend en direction de la fameuse grotte. Je suis en fin de colonne et j’entend les gars ordonner à deux personnes de ne pas bouger et de garder les mains en l’air.

L’équipe se déploie autour de la large entrée de cette grotte ouverte et je descend avec Moket et Cams. Nous découvrons un campement pour deux personnes, avec un feu qui brule depuis un certains temps, des armes de chasse, un arc, des strings en train de sécher et surtout aucune trace de notre contact.

Nous sommes sur nos gardes. Les deux intrus sont fouillés et menottés avant d’être laissés à sous la surveillance de Max. Nous poursuivons l’exploration de la grotte et ne trouvons rien, nous décidons donc de revenir questionner les prisonniers.

En OFF, l’orga m’avait prévenu que le prisonnier jouerait le jeu et qu’il faudrait le secouer fort pour le faire pareil. Je commence donc à simuler quelques coups de poings dans le ventre en lui criant dessus puis comme il ne lâche toujours pas d’info utile, je continue au sol. Le résistant semble un peu surpris au début mais joue très bien le jeu. Visiblement il n’avait pas reçu la même consigne et à du s’adapter très vite.

Après quelques minutes de parlementassion musclée, nous avons les informations suivantes :
- les 2 résistants ont fuis le village suite à Salamandre 1
- ils ont tués notre contact dans une situation de « légitime défense » il y a une semaine.
- ils prétendent de pas en savoir plus.

Nous avons trouvés un sachet de caramels dans une petite pièce au fond de la grotte et cela semble faire réagir le prisonnier. Il insiste pour « être traité avec respect » et parlementer sans arme. Je reste dans mon rôle et Dallas prend celui du gentil flic.

Le reste de l’équipe remonte avec nos armes, sauf mon PA qui reste caché dans ma poche, et la langue de notre nouvel ami se délie enfin. Il nous indique une colline nommée « Les Caramels » sur laquelle il aurait aperçu plusieurs hommes armés, avec de gros sacs à dos. Les groupes de mercenaires patrouillant autour de St Paul La Coste, nous ne patrouillons pas avec de gros sacs, ils s’agit forcement des résistants et/ou de leurs renforts.

Nous ne pouvons pas laisser les 2 captifs dans la grotte. Ils ont tués l’un des nôtres et doivent être jugés. Nous les escortons donc jusqu’au GR où nous faisons jonction avec le reste de l’escouade.

Profitants d’une petite inattention, nos deux prisonniers tentent alors une manœuvre désespérée et s’enfuis en courant. Ils sont abattus sans sommation. Dans les faits, ils nous avaient indiqués ne pas pouvoir quitter la grotte car ils devaient y recevoir d’autres groupes dans la journée. Cette sortie « rôle play » nous a donc semblée adaptée.

Le groupe Aurore se remet en route et poursuit à l’ouest en direction de notre point d’exfiltration. Sur la route, je déploie l’antenne fouet de ma PRC et tente sans succès de joindre le QG. J’envoi donc un SMS à chaque orga pour demander l’exfiltration. Je continue d’essayer de joindre les orgas régulièrement et l’un d’entre eux me répond finalement au téléphone, notre taxi est en route.

Il est bientôt 12h et je fini par recevoir un appel radio de notre chauffeur, il est sur place. Il nous reste un kilomètre que nous faisons au pas de charge, rapide sécurisation du véhicule et une fois le dernier à bord, nous refermons la porte et nous détendons un peu.

Après quelques minutes de route, le véhicule s’immobilise. Collectivement, nous nous demandons subitement si nous ne sommes pas arrivés à destination et pas dans un traquenard. Pas le temps de sortir le GPS, tous les fusils sont braqués vers la porte qui s’ouvre.

Nous sommes bien à Saint Paul La Coste, ouf. L’équipe se reconditionne pendant que je débrief la mission. La colline «Les Caramels » offre une intérêt stratégique important puisqu’elle permet d’avoir un visuel sur toute la vallée de Saint Paul La Coste.

Vers 17h, le groupe Aurore mènera une mission de reconnaissance en effectif réduit. Mais pour l’instant, il nous faut relever les Contractors 03 qui sont de garde du QG. Iruma m’explique la situation et ça s’annonce compliqué. Il faut surveiller les nombreuses entrées du village en cas d’attaque armée et dans le même temps surveiller de près les « espions » ennemis qui tentent d’infiltrer nos positions.

Nous sommes moins nombreux que les contractors et personne du Groupe Aurore n’a encore pu manger quand Iruma et ses hommes partent en mission. De plus, le QG me demande de mettre au repos les hommes qui feront partie de la mission de reconnaissance, ce qui est impossible.

Un trinôme louche traine dans le village, Fitruf et Adam ont donc pour consigne de les marquer à la culotte.

Avant de partir, Iruma m’a informé qu’ils pensaient avoir trouvé l’endroit où le trinôme avait caché son matériel. Cam’s, Max et Dallas partent donc explorer le secteur concerné.

Il ne reste que Moket, Groot et moi même pour surveiller les accès du village. Nous restons donc à proximité de l’entre du temple.

Vers 15h30, un groupe rentre de mission accompagné d’un des leaders de la résistance, Strecko de la Flashback. On m’appelle et me tend une feuille sur laquelle je découvre un organigramme de la résistance. Photo et transmissions à tous les leaders alliés. Ceux que l’on ne peut pas joindre par MMS se verront présentés le document à leur prochain retour au QG.

Le prisonnier est attaqué à une chaise, nous contrôlons les canaux de ses 2 radios (PMR 3 et PMR 4) et sommes surpris de découvrir une grenade pyrotechnique. L’orga a été très clair sur l’interdiction formelle d’utiliser de la pyrotechnie sur le parc national des Cévennes et par extension sur toute l’OP.

Le trinôme d’espions a fini par quitter le village, Fitruf et Adam se sont repositionnés sur les accès près de la route. Et ils sont abordés par un touriste qu’ils envoient vers moi. Or ce dernier accélère le pas et semble se diriger droit vers le temple.

Pas de chance pour lui, je reconnais Steph de la TAM immédiatement. Nous engageons une petite discussion courtoise où il me présente une annonce immobilière pour une maison du village et dont les seules coordonnées sont « faire offre à la mairie ». Pas de soucis, j’accompagne donc ce fauteur de trouble jusqu’à la mairie, située à coté du temple. Régulièrement, j’alterne entre le prisonnier et l’espion dans la mairie.

Quand soudain, nous réalisons que le prisonnier s’est fait la belle. Panique générale, il fallait que ça tombe pendant notre garde… Avec Groot et Moket nous sortons derrière le temple et repérons un groupe en woodland, lourdement armée et chargé de très gros sacs à dos. Je repère plusieurs bâches en camo suisse sur le coté des sacs. C’est donc le groupe FS de Swisshawk qui tente de pénétrer « vent du cul dans la plaine » dans le village.

Je n’ai que mon PA et ma PRC à la main, Moket et Groot ont leurs fusils, nous nous déployons rapidement mais nous sommes repérés. J’engage le contact, ça répond, je répond, nous sommes proches et pas du tout en position de force.

J’élimine un premier suisse et leur réponse arrive quelques secondes plus tards. Me voilà au tapis, traversé par une rafale. Je m’effondre et observe la suite du combat. Une grenade vole au pied de Groot et Moket qui succombent à leur tour.

Le commando poursuit sa progression dans le village et Fitruf qui confond le CE et le Woodland leur offre carrément son aide. L’absence de dress code clair n’aide pas, surtout qu’il y a des escouades en woodland dans les 3 camps.

Le jeu est mis en pause. Visiblement, nos amis suisses n’ont pas bien compris leurs instructions et n’auraient jamais du se trouver dans le village. Un peu plus gênant, comme cela n’aurait pas du arriver, nous n’avions pas reçu de consigne en cas d’engagement dans le village de jour. Or, j’apprend sur le tas que les engagements de jour dans le village sont strictement interdits, oups.

Un orga arrive et démêle la situation. Les commandos repartent de leur coté, nous continuons à garder le village. Il est quasiment 17h et notre départ ne semble pas immédiat. D’autres départs missions sont aussi en retards et nous décidons de nous reposer un peu.

Le village est repeuplé de mercenaires et nous allons enfin pouvoir souffler. Adam et Fitruf resteront sous l’autorité du QG pendant que Groot, Moket, Cam’s, Dallas, Max et moi même partirons en reconnaissance.

Vers 18h, nous embarquons tous dans un véhicule banalisé et sommes déposés au nord du village, à l’entrée d’un chemin qui serpente et devoir nous amener derrière le camp de la résistance.

La progression est lente et sûre. Il y a un peu moins de trois kilomètres avant de quitter la route. Nous croisons un des camions qui servent aux orgas à transporter les 2 camps et nous jetons dans le fossé. Il nous semble voir un copilote vêtu de woodland, impossible de l’identifier.

Nous arrivons au nord de la colline des Caramels et faisons une pause. C’est raide, difficilement praticable, nous nous demandons comment nous allons pouvoir monter ça sans faire de bruit et surtout comment faire en cas de contact. Si on essaye de descendre ça en courant de nuit, ça va ressembler à un remake de « Lone Survivor ».

Encore plus doucement, nous attaquons l’ascension des Caramels. Après une halte, Max et Dallas partent en éclaireurs et nous les suivons à distance. Ma radio ne semble plus passer et c’est Cam’s qui assure la liaison radio avec le binôme de tête.

Ils ont trouvés quelque chose, ça devient intéressant. Nous les rejoignons et ce qu’ils m’apprennent retient toute mon attention : une barricade ennemie vide se trouve 20 mètres devant nous et ils ont neutralisés un piège à proximité. Derrière la barricade, il y a encore un mouvement de terrain suivit d’un camp.

Nous progressons silencieusement jusqu’à la barricade où nous découvrons 2 fumigènes cachés entre des cailloux. Décidément pour une OP où la pyrotechnie est interdite, ça fait pas mal d’entorses au règlement. Nous confisquons les fumigènes pour éviter qu’ils s’en servent contre nous lors d’un éventuel assaut dans la nuit et surtout pour éviter tout risque d’incendie.

Nous continuons et arrivons juste au dessus du camp ennemi. A moins de 10 mètres, dans une tente, nous entendons quelqu’un annoncer par radio qu’il est toujours au camp. Nous hésitons sur la suite à donner à cette mission, c’est censé être une mission de reconnaissance mais le camp est quasiment vide et nous pourrions capturer des résistants.

Allongé, je déploie mon antenne fouet et la dresse vers le ciel. Et à ma grande surprise, j’obtiens une liaison avec le QG qui nous ordonne de ne rien faire et de rentrer. Nous relevons les coordonnées GPS du camp et de la barricade et décrochons discrètement.

La mort dans l’âme, nous suivons les ordres et laissons celui qui était en fait le général de la résistance en paix dans sa tente.

Le soleil commence à décliner et nous essayons de quitter cette colline avant d’être contraints d’allumer des lampes. Je recontacte le QG et demande un taxi pour une évacuation sous 30 minutes.

Aussi vite que possible, nous dévalons la pente que nous avons mit si longtemps à monter et commençons à remonter le chemin vers le pont où notre chauffeur doit nous récupérer. Deux kilomètres plus loin, nous croisons un véhicule. Pas sûrs de son identité, nous nous cachons et le laissons passer. Il s’agit de notre chauffeur, nous nous envoyons donc plusieurs signaux lumineux et montons à bord.

Le retour est épique, le véhicule a du mal à embarquer 7 personnes sur des chemins aussi raides et nous devons descendre plusieurs fois pour pousser lors des côtes.

Il est quasiment 22h lors nous rentrons enfin au QG de la milice. Je debrief immédiatement avec Victor, le leader des FSA et un plan s’organise pour porter un gros coup à la résistance dès ce soir.

L’escouade Aurore part se reconditionner, si nous devons repartir cette nuit, il va nous falloir de l’énergie. Une bonne paella bien chaude et on file tous au lit. Les autres chefs d’équipe sous la direction de Victor sont afférés à trouver un plan pour cette nuit.

Après moins d’une heure de sommeil, le vidéo projecteur est en place et le briefing commence. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le plan ne fait pas la part belle aux gars qui rentrent de mission.

L’assaut est prévu à 6h, pour annuler l’avantage qu’aurai l’ennemi à utiliser des NVG pour défendre son camp. Ce qui me plait moins, c’est la zone de perte de temps estimée à 2h au pied de la colline. 6 personnes sur 8 sont fatigués et 5 d’entre eux ne souhaitant pas repartir en mission aussitôt.

J’essaie de négocier pour renvoyer tout le monde au lit et lancer la mission vers 4h pour éviter la zone de perte de temps mais je suis minoritaire. C’est donc avec les 2 personnels reposés que je partirai sur cette mission. Je suis fatigué mais je n’ai pas fait cette fichue reco pour laisser ma part du gâteau aux autres.

Le départ est prévu vers 1h, tout le monde révise son matériel. Je sors la mitrailleuse légère de sa housse et retire les chargeurs 5,56 de mon chest rig.

A 1h, au moment où tout le commando sort sur la place du village pour embarquer dans le véhicule, nous voyons l’autre véhicule orga traverser le village à toute allure et freiner juste après. L’ennemi tente une dépose de personnel juste devant 25 mecs armés jusqu’aux dents et prêts à en découdre, pas de bol.

Il y a eut plusieurs déposes et l’ennemi arrive de tous les cotés. Nous répliquons mais de nuit, il faut reconnaître que sans cibles clairement identifiées, c’est le bordel. Un fumigène est déclenché par nos attaquants et un épais nuage blanc envahit alors le fond du village. Victor poursuit la mission et embarque avec le premier groupe sous le feu ennemi. Visiblement, tout le monde n’a pas reçu la consigne de ne pas tirer sur les véhicules car j’entends nettement la grêle s’abattre sur le transport pendant qu’ils embarquent.

Le véhicule démarre en trombe et le combat continue. Je suis retranché près de la porte du temple, en mesure de délivrer un tir de suppression sur tout ce qui se montrerai. Mais je ne vois rien, j’entends bien des tirs de notre coté mais personne n’indique la direction de sa cible, je me demande même sur quoi ils tirent.

Un second fumigène est jeté au milieu de la place, j’hésite un moment puis décide d’aller le renvoyer à ses propriétaires. Sauf que j’ai été trop lent à prendre une décision et lorsque j’arrive sur le fumigène, je n’arrive plus à le distinguer au sol. Je tente quand même de taper dedans mais je loupe ma cible et décide de retourner à couvert.

Après plusieurs minutes de combat, la majorité des assaillants sont à terre. On m’indique une cible dans la ruelle à gauche, cachée derrière une poubelle. Je monte et après une rapide synchronisation, délivre un tir de suppression sur la poubelle. Le résistant tente quand même de répliquer et je serre les fesses en attendant que l’un des Contractors 03 contourne et l’élimine. Je m’approche du cadavre, il s’agissait de Dendro des Tanyths.

L’assaut a été brisé et le véhicule revient pour la deuxième tournée. Nous embarquons avec les Contractors 03 en direction de Brugairolles. La première vague nous attend un peu avant le village, nous descendons discrètement et nous mettons en marche.

Il n’est pas facile de faire avancer une colonne de 25 pax discrètement mais c’est la seule solution pour surprendre l’ennemi. Les billes dans mon ammobox sont une source de bruit supplémentaire et je garde la réplique à l’horizontale plaquée contre moi pour limiter au maximum l’effet « maracas ».

Nous approchons de la nouvelle lune et le ciel est assez sombre. En forêt, c’est encore pire. A chaque fois que la colonne s’arrête, Fitruf derrière moi vient buter dans mon sac à dos. La progression est lente et silencieuse, nous passons le dernier hameau et commençons l’ascension de la colline des Caramels.

Après plus d’une heure de marche à contre rythme, nous faisons une petite pause. En essayant de faire le moins de bruit possible, je m’assoie contre un mur de terre et bois un peu d’eau. Mon headset est tombé à court de piles quelques minutes plus tôt et je le débranche pour le ranger dans mon sac. Ma radio inter-team est à court de batterie et je n’ai pas besoin de ma radio branchée sur le canal de commandement pour cette mission.

Les esprits commencent à se relâcher, certains ont visiblement du mal à digérer leur dernier repas et nous le font remarquer bruyamment. D’autres commencent à parler à voix plus ou moins basse. Tout à coup, des phares de voiture apparaissent derrière nous. Nous venons de passer un virage et ne somme pas encore visible, le commando complet grimpe se cacher au dessus de la route.

La tension vient de remonter de plusieurs crans. Je cramponne ma mitrailleuse, il y a quelque chose d’étrange. La source lumineuse progresse toujours vers nous mais lentement et en silence.

Avant que je comprenne que les passagers du véhicule ont continué à pied avec des lampes, la fusillade s’engage. En montant comme des sangliers, nous avons fait beaucoup de bruit et le groupe de résistants de retour de l’assaut sur Saint Paul La Coste a allumé ses lampes car ils pensent réellement avoir à faire à des phacochères.

La majorité du groupe est situé derrière le virage et n’a donc pas de contact visuel avec l’ennemi. Les uns après les autres, nous descendons sur la route pour tenter de les déborder. Une fois de plus, l’absence d’information précise sur les positions des cibles pose soucis, on ne sait pas trop où tirer. Je demande une direction et Victor me répond de tirer dans le taillis en face de moi. J’arrose la position, m’avance et reçois une rafale dans le flanc. Je m’effondre, c’est fini pour moi.

L’ennemi était encore derrière le virage et à seulement quelques mètres de moi. La fusillade s’achève peu après. Au moins 5 pertes de notre coté et surtout l’effet de surprise en moins. Rapidement, nous nous concertons entre chefs d’équipe et avortons la mission. La décision est prise de rentrer au QG et d’essayer de dormir un peu pour le lendemain.

Une centaine de mètres plus loin, une nouvelle grenade pyrotechnique explose sur le chemin. Les ouvreurs tombent et quelques tirs fusent. Un dernier résistant s’était caché et à attendu notre retraite pour faire des dégâts supplémentaires.

Nous regroupons donc les hommes à terre près d’un carcasse de véhicule et attendons le temps règlementaire pour leur retour en jeu. L’occasion pour certains de retourner sur le lieu de la première fusillade récupérer un canon de Minimi égaré au cours du combat.

Une fois tout le monde revenu en jeu, le commando repart en direction du point d’extraction et tombe sur le véhicule qui a servit aux résistants à revenir dans notre dos. Nous laissons des post-it « véhicule détruit » un peu partout sur la carrosserie et le pare-brise. Peu de chance que les orgas prennent ça en considération mais de notre coté, on se dit quand même qu’on a porté un coup dur à la logistique ennemie.

Impossible d’obtenir une liaison radio et téléphonique avec les orgas. Tout le monde est fatigué et très déçu par l’échec de la mission, nous décidons donc de ne pas camper sur place et de rentrer à pied. Nous parcourons donc les quelques kilomètres qui nous séparent de notre QG de Saint Paul La Coste par petits groupes, chacun à son rythme. J’ai la plante des pieds qui chauffe mais je ne lâche rien.

Un peu avant 5h, nous arrivons enfin au village. Tout le monde file dans son duvet sans un mot, le moral est assez bas, nous espérons nous rattraper le samedi.

J’apprend qu’un équipier m’a piqué mes bouchons d’oreille et il semble que tous les ours de la milice ont décidés de venir dormir dans ce coin. Je prend mon lit de camp et part dormir seul de l’autre coté. Je pose mon Sordin sur les oreilles et fini par m’endormir.

Samedi 30 avril

Vers 9h, la salle commune s’active. J’enlève mon casque et apprend que nous avons 30 minutes pour quitter le temple. Notre QG déménage dans la verte. Nous rangeons donc nos affaires pendant que les groupes les plus rapides commencent déjà à embarquer. Un orga me dit que si nous n’embarquons dans le prochain camion, nous devrons rejoindre le nouveau camp par nos propres moyens. Je rentre dans le temple et essaie de faire accélérer la cadence. 2 minutes plus tard, nous sommes dehors mais le dernier camion part quand même sans nous.

Heureusement que nous avons notre propre véhicule. Nous chargeons le TAB (Traffic de l’Avant Blindé) et roulons à toute allure vers notre nouveau QG. Tellement vite que nous loupons l’intersection cachée dans un virage et que nous n’arrivons pas à la retrouver. En consultant la carte, je trouve un itinéraire bis à quelques kilomètres. A trois sur la banquette, avec notre armement, la carte dépliée et l’antenne fouet de la PRC, c’est assez épique.

Et pour ne rien arranger, il pleut.

Les chemins que nous devons emprunter ne sont pas prévus pour des véhicules utilitaires, la pluie commence à transformer la terre en boue et notre chauffeur commence à transpirer. Heureusement pour nous, il maitrise le TAB comme un chef et nous arrivons à rejoindre la route initiale.

Nous rencontrons alors l’un des 11 de Pique fraichement reconvertit en orga qui nous indique tous les miliciens ont été redirigés vers la cuve de lutte contre les incendies. C’est repartit pour une section de chemins boueux et chaotiques.

Vers 11h, nous arrivons à un petit hameaux où se trouve le véhicule des FSA. Eux aussi ont du faire utiliser leur propre véhicule pour rejoindre le camp dans la montagne. Nous nous garons dans un champ à coté d’eux et déchargeons rapidement le véhicule. Il pleut toujours et je sors ma bâche URH. Le camouflage « montagne » ne fonctionne pas très bien au sol et dans la précipitation, je ne me souviens plus où sont les ouvertures pour les bras. C’est donc en mode mi-cailloux mi-réfugié que je grimpe le chemin qui nous amène à notre nouvelle base.

Visiblement les pionniers n’ont pas souhaités aller jusqu’à la position prévue par les orgas et se sont établis un peu plus bas. Le souci est que plusieurs tarps sont visibles depuis la route. Nous descendons dans les bois et tendons un abris de fortune pour les 5 membres de l’escouade. A ce moment là, j’ai perdu le contact avec les Diables Verts mais je suppose qu’ils ne sont pas loin.

Nous nous restaurons et l’on m’informe qu’à moins qu’un orga ne nous contacte en temps, un réunion de chefs d’équipe se tiendra à 14h. Tout le monde tarde à boire son café pour garder les mains au chaud sur la tasse. La pluie et l’absence d’info nous font regretter le confort douillet du temple de Saint Paul La Coste. C’était la première fois que je disposais qu’un camp « en dur » depuis année il faut reconnaitre qu’on s’habitue vite au confort.

A 14h, je retrouve Iruma, Victor, GGOcelot et Cam’s pour essayer de nous trouver des occupations pour l’après midi. Et un orga vient se joindre à nous. Il nous explique que nous tenons la position de Moncalm où un petit groupe a installé un camp. Il nous montre également un point où se situe une antenne relai utilisée par la milice et enfin nous désigne des zones « dans lesquelles on a aperçu des gens armés ».

Pas grand-chose de concret à se mettre sous la dent mais nous nous organisons. Chaque chef d’équipe choisit un secteur de patrouille et nous préparons nos affaires. Le camp va être entièrement vidé et la consigne est donné de ne rien laisser pour éviter les pillages en cas de découverte du camp par l’ennemi. Les plus vaillants prennent leurs sacs avec eux, les autres font des caches à l’extérieur du camp. Il ne reste qu’un bidonville de bâches à notre départ.

L’escouade Aurore se met en route, composée de 5 Groupe Garonne, de 3 Diables Verts et 3 Alpha Team. L’itinéraire de patrouille que nous avons choisit devrait nous dégourdir les jambes, plusieurs kilomètres, du dénivelé et une vue sympa.

Nous commençons par descendre en direction des voitures et alors que nous sommes quasiment arrivés en bas, nous voyons l’un des camions orga s’arrêter devant nous et faire demi tour pour positionner ses portes arrières en face du chemin. La double colonne pointe ses canons vers les portes, s’ils tentent quelque chose d’aussi cavalier, les résistants vont le regretter. L’instant semble durer une éternité, j’ai le pouce posé sur le sélecteur de tir, prêt à faire sauter la sécurité. Mais rien ne se passe. Le camion continue son demi tour en trois temps et repart. Fausse alerte.

La patrouille continue et nous partons en direction de l’intersection du moulin troglodyte. Nous faisons un point topo une fois sur place quand nous entendons un véhicule. Tout le monde se cache autour du carrefour et nous décidons d’arrêter le véhicule. C’est bien le Scénic blanc de l’orga mais nous n’y trouvons que son chauffeur.

A peine le temps d’échanger des politesses qu’un second véhicule arrive. Même scénario et il s’agit cette fois d’un des fourgons orga. Il s’arrête à hauteur du Scénic et je saute sur le capot. Nous l’encerclons et les portes sont ouvertes : vide. J’essaie de faire parler le chauffeur mais sans succès, il ne m’apprend rien d’utile.

Nous entendons alors un troisième véhicule. Nous nous cachons derrière les deux premiers et dès que le nouveau camion s’arrête, nous le contournons et je me positionne sur la porte arrière. Un équipier synchronise l’ouverture avec la porte latérale et nous passons nos canons à l’intérieur du camion en même temps : vide aussi.

Nous essayons d’en savoir plus sur leur mission mais ils ne lâchent rien. On me conseille juste d’emmener le groupe Aurore visiter le moulin troglodyte pour admirer le point de vue. Le reste de l’équipe a envie d’action et préfère continuer la patrouille. Nous savons au moins qu’il y a un abris disponible en cas de nouvelle averse.

Nous remontons en direction de Moncalm et tombons sur plusieurs civils attroupés autour de 2 voitures. L’équipe fait profil bas comme à chaque fois que nous croisons les locaux mais je reconnais Solso et Sheitan et commence à les braquer. Désarmés et ne souhaitant pas de tirs autour des véhicules, ils se déclarent hors jeu. Une silhouette prend la fuite à travers les bois et tire dans notre direction, nous ripostons et partons immédiatement à sa poursuite.

A 11 contre 1, la chasse à l’homme s’annonce inégale. Ses copains l’attendent aux voitures plus bas, il va devoir redescendre et ne devrait donc pas partir trop haut. Nous commençons une grande battue et après plusieurs minutes de progression, des tirs résonnent enfin. Cible neutralisée, nous nous regroupons sur la route. Je passe voir l’homme à terre, il s’agit de Youch. Il était donc bien avec le groupe civil en contrebas. Armé de son seul PA, il a tenté une action héroïque.

Au moment de repartir, nous rencontrons Iruma et les Contractors 03 qui descendent. Nous faisons le point, je l’informe qu’il y a 2 véhicules ennemi plus bas, il me brief sur un groupe ennemi plus haut. Il m’indique également un point sur notre itinéraire de patrouille où est censé se trouver une antenne relai alliée. Ils ne l’ont toutefois pas trouvé lors de leur patrouille.

Le groupe Aurore reprend sa patrouille pendant que je fini de discuter avec Iruma. J’ai environ 50m de retard sur les derniers lorsque je pars les rejoindre. Dès que je m’approche, j’entend des tirs, me retourne et fait signe aux Contractors 03 que nous avons besoin de renforts.

Je rejoins mon groupe et une grenade pyrotechnique explose 30 mètres devants. Je m’agace un peu devant cette débauche d’objets pyrotechniques, en sachant que nous n’avons pas amenés les notre par respect des règles et des orgas. Ca nous aiderait pourtant de disposer de grenades et de fumigènes mais nous feront sans.

Nous sommes sur la route et l’ennemi nous attaque depuis des positions sur la gauche, en surplomb de la route. Je suis touché au torse et m’effondre en silence. Au sol, Groot qui est également touché trouve une bille marron et lourde, pas de doute c’est un tir de sniper.

Heureusement, Iruma arrive avec ses gars et ils commencent à faire le ménage. Sauf que le sniper embusqué semble être derrière nous. Je suspecte un commando des forces spéciales d’appuyer l’embuscade des résistants.

Quelques contractors tombent à leur tour et les combats sont finalement arrêtés. Nous sommes à proximité d’une habitation et il y’a plusieurs cabanes construites par des enfants dans les bois où se cachent nos assaillants. Les deux camps ne souhaitant prendre aucun risque, nous nous séparons et chacun repart dans son coin. On nous informe que le propriétaire de la maison à coté ne souhaite pas que nous traversions son jardin qui se situe pourtant sur notre itinéraire de patrouille. Nous allons donc devoir le contourner.

Nous remarquons un gros chien qui détecte tout intrus contournant la propriété de ses maitres et essayons d’en tirer avantage : si quelqu’un arrive dans notre dos, nous le saurons. Nous continuons donc à la recherche de la fameuse antenne relais. Pour augmenter nos chances, nous nous déployons en ligne et ratissons la zone. Au bout de 600 mètres, nous tombons sur un village de bâches. Nous nous rapprochons silencieusement, les fusils vers l’avant.

La ligne se transforme en arc de cercle et nous refermons notre piège sur le campement. Quelque chose se mets alors à bouger, il reste un résistant seul sous un poncho. Une averse vient de commencer il a été réveillé par la pluie. Mouillé et avec 10 fusils braqués sur lui, il ne doit pas apprécier son réveil.

Il nous indique que ce campement est celui du groupe Tanyth et d’au moins un groupe commando. En explorant le coin, nous trouvons de quoi abriter 5 groupes, dont un avec des effets Flecktarn (11 de pique) et un avec des effets Woodland (Flashback). L’organigramme trouvé la veille sur Strecko nous facilite la tâche.

Nous questionnons le prisonnier et il nous explique qu’il a été abandonné ici par l’un des groupes cités précédemment, sans son sac et avec une forte douleur à la jambe. De plus, il ne cesse de claquer des dents et nous avons peur qu’il souffre d’hypothermie s’il reste là avec ses vêtements mouillés. Nous avons le choix entre le laisser sur place et préparer une embuscade ou appeler l’orga pour le faire évacuer et sacrifier une embuscade. Nous choisissons la deuxième option et l’orga nous dit qu’il le récupèrera au bord de la route. Adam part avec lui et le reste de l’équipe continue de sécuriser le campement. L’ennemi pourrait très bien arriver de l’autre coté pendant que nous discutons.

En résumé, la résistance a abandonné son camp, sans sentinelle (le blessé ne comptant puisqu’il dormait à leur départ) ni piège. Sauf qu’ils ont laissés leurs affaires sur place, les vivres étalés à coté des duvets, on dirait une colonie de vacance.

Dans cette situation, la procédure exigerait de détruite le campement. En milsim, cela se traduirait par un rangement complet du camp suivit d’une confiscation du matériel jusqu’à la fin de l’OP. Mais comme nous réalisons depuis le début que nous n’avons pas vraiment à faire à des joueurs milsims donc nous laissons le camp en l’état.

Histoire de leur montrer que nous sommes quand même passés par là et que ce n’est pas malin de laisser un camp sans surveillance, nous vidons quelques bouteilles d’eau pour les forcer à marcher pour aller recharger. Nous faisons attention à ne pas vider toutes leurs réserves pour ne pas les laisser dans une situation difficile à le retour de mission.

Il y a quelques chargeurs de PA qui trainent sur une tente, nous vidons le gaz pour les rendre inopérant. Rien de grave non plus puisqu’il y a une bouteille de gaz sous la bache, juste de quoi le PA inopérant à la prochaine embuscade.

Enfin, il y a quelques vivres qui trainent également. Nous ne touchons pas aux « plats » mais piquons un bout de saucisson et 2 gâteaux chinois pour montrer que nous étions passés. Pour nous c’était de la simple taquinerie sans mauvaise arrière pensée mais visiblement ça a été très mal prit par les gens concernés.

Nous nous apprêtons à repartir lorsque GGOcelot aperçois plusieurs véhicules et ce qui semble être une dépose de personnels. Si un groupe rentre au camp, nous allons en profiter pour leur tendre une embuscade, une action réussie ferait beaucoup pour le moral du groupe.

Un groupe sous la direction de Dallas reste caché en bas, sur le flanc, alors que l’autre partie de l’équipe reste en haut. Mes radios ayant finies de rendre l’âme, c’est Cam’s qui gère les coms interne avec Dallas pendant que GGOcelot assure la liaison inter-team/QG. Le plan est simple : les laisses passer, les engager frontalement et couper la retraire pour les prendre en tenaille.

Mais à notre grande surprise, un seul Flashback apparait, les mains dans les poches. Il traverse notre dispositif sereinement et quand on l’interpelle, nous répond qu’il vient chercher ses clés pour exfiltrer le blessé que nous avons laissés en bas de la route. Visiblement le reste de son escouade est resté en bas, nous sommes découverts, mission avortée, une fois de plus.

Le moral en prend un coup mais nous décidons de poursuivre la patrouille selon l’itinéraire prévu pour rentrer au camp. Au moment où la colonne se remet en marche, GGOcelot réussi à joindre le QG qui nous annonce que notre présence est requise au niveau du moulin troglodyte, « il y aurait du grabuge ». Demi tour !

Nous repartons donc sur nos pas et arrivés sur la plaine avant la maison avec le chien, le chien aboie. Tout le monde se met à couvert, finalement un groupe semble rentrer. Au bout de quelques minutes le chien se tait et personne ne passe. Nous reprenons notre progression, traversons la zone de la maison et revenons sur la route où nous nous sommes fait attaquer. Pas question de se faire avoir une deuxième fois, nous prenons donc la hauteur et longeons la route, près à tirer sur un ennemi qui passerait plus bas.

A l’intersection suivante, alors que nous faisons un point topo, un véhicule se fait entendre. Nous nous cachons et regardons passer un 4x4 de locaux. Nous reprenons et arrivons enfin à la maison troglodyte où nous prenons contact avec les orgas.

On nous annonce que le jeu est arrêté, un membre des forces spéciales se serait blessé, il faut organiser une battue pour le récupérer. Nous imaginons que le blessé doit être accompagné de ses équipiers et nous ne comprenons pas pourquoi il n’y a pas un secteur de recherche précis voir des coordonnées.

Les répliques sont mises en stade 0 et nous descendons jusqu’à la zone qui nous a été indiquée. Cela fait plusieurs kilomètres que nous marchons sans objectif précis et la majorité des membres du squad commencent à s’inquiéter de la tournure que prend l’OP. Nous ne savons pas s’il s’agit du FINEX, d’une interruption, bref c’est le bordel. Aux dernières nouvelles, un orga serait sur place avec le blessé mais aurait besoin de renfort pour le monter dans son véhicule.

Nous arrivons enfin sur la zone des Malabouisses et on nous explique que le blessé a été prit en charge par les orgas et que le jeu reprend. Tout le monde engage à nouveau un chargeur, chambre une bille et reprend une attitude martiale. Nous retournons au camp et certains craquent. Une partie de l’escouade Aurore attaque le QG au GBBR pour voir si cela provoque une réaction. La majorité des escouades présentes sur le camp sont réunies autour d’un feu, sur une parcelle dégagée à coté de la zone forestière où sont les tarps.

Je brief les chefs d’équipes présents sur la localisation du camp ennemi. L’idée d’un raid nocturne fait son chemin mais la majorité des équipes ont déjà pas mal marchées et une dépose en véhicule devant la maison et son alarme à fourrure ne semble pas être une bonne idée.

Compte tenu du fait que tout le monde semble lâcher l’affaire doucement, le Groupe Garonne descend au camion garé plus bas pour récupérer le camping gaz et préparer un repas chaud. C’est la kermesse dans le camp d’en face, ça commence à être pareil chez les miliciens, on ne va pas être plus royalistes que le roi.

Arrivés au camion, nous avons la mauvaise surprise de trouver un mot du propriétaire du champ où sont stationnés notre véhicule et celui de la FSA. Il nous faut trouver un nouvel endroit où déposer le véhicule, nous décidons donc d’aller manger notre paella ailleurs et de revenir ensuite.

Une fois restaurés, j’essaie de joindre les autres équipes sans succès. J’appelle Messer des Diables Verts pour qu’il me communique les numéros du reste de l’équipe et celui-ci m’annonce qu’il est enfin arrivé sur le terrain après 2 jours de galères. Nous décidons donc d’aller le chercher.

Arrivés à Saint Paul La Coste, nous découvrons que les résistants ont investis le temple. Ils viennent nous voir et nous demandent vers quelle heure on compte les attaquer cette nuit, histoire de profiter du village pour faire du temps de jeu. Si l’on était pas passé par là, on aurait jamais su que la résistance s’était emparé du village en notre absence, on ne risquait donc pas de venir les chercher.

De plus, nous apprenons que la petite fusillade avec les suisses a provoqué la colère d’une élue locale qui ne cesse de contacter la gendarmerie et la préfecture. Le jeu de nuit est donc interdit dans la village. Un orga essaie de nous proposer un plan B, la résistance a des prisonniers à nous, on me confie une mallette d’argent et nous essayons d’organiser un deal à faire déraper. Mais l’idée d’aller se battre le lendemain matin à l’extérieur du village ne semble pas émoustiller nos ennemis qui refusent finalement la mission. Pour eux, c’est bagarre dans le village ou rien.

Pendant que nous épiloguons sur le sujet, un TAB passe devant la place du village. J’attrape mon fusil et leur cours après en faisant des signaux lumineux. Pensant avoir compris la manœuvre, je cours au camion prendre mon chest rig et passe par une ruelle pour essayer de faire jonction avec eux. Au point où on en est …

J’aperçois la silhouette de Gus de la FSA sur les hauteurs du parking, je suis fait un signal en morse et reçois une rafale de deux de ses équipiers en contrebas. Un peu vexé mais pas rancunier, je fais quand même jonction avec eux. On va essayer de sauver ce qu’on peut sauver en faisant jouer tout le monde. Les résistants nous attendent de pied ferme depuis un moment, on va essayer de leur offrir ce moment.

Le plan des FSA est plutôt bien ficelé, plusieurs binômes répartis autour du village pour un assaut synchronisé. Mais arrivé sur la place et avant le premier tir, on les informe à leur tour que la fête est finie. Il n’y aura définitivement pas de combat de nuit dans le village.

Ca parlemente un moment quand une information nous parvient : l’emplacement approximatif des boites à lettres morts que doivent relever les 4 groupes FS. Elles sont en train d’être déposées, il ne faut donc pas trainer. J’en informe Victor des FSA et cette nouvelle semble galvaniser ses troupes autant que les miennes.

Rapide analyse de la carte, c’est aux limites de la zone de jeu, il est tard, ils sont éprouvés et n’y a que deux routes qui amènent sur place. La FSA prendra l’intersection à l’ouest, le Groupe Garonne renforcé des 2 prisonniers de la milice prendra l’intersection à l’est.

Nous roulons aussi vite que possible sur les chemins défoncés et croisons l’orga qui revient après avoir déposé les BLM. Arrivés sur place, la FSA s’arrête à son intersection et nous poursuivons sur la notre. Un énorme sanglier nous coupe la route et nous parvenons à l’éviter. Arrivés sur zone, nous tournons un peu autour lorsque je reçois un appel radio de Victor. Ils ont capturé un trinôme FS et nous les amène.

Lorsque s’ouvre la porte de leur camion, quelle surprise de retrouver les 3 randonneurs de vendredi après midi. Et sans surprise, ils n’étaient pas vraiment des randonneurs. Nous les retenons captif 25 minutes comme prévu dans le règlement puis les libérons.

Ensuite, nous en profitons pour lancer des patrouilles à pieds autour de notre position. Lors d’une, il me semble reconnaitre le bruit de ma mitrailleuse confiée à Adam, nous courrons vers la position et appelons les FSA en renfort. Arrivé au camion, nous apprenons que j’ai halluciné, fausse alerte, nous annulons la QRF par radio et remontons nous mettre au chaud.

Vers 3h, nous convenons d’arrêter cette mission. Ca semble être le FINEX, nous passons donc par le camp de la montagne pour qu’Adam et FitruF récupèrent leurs sacs et partons dormir au temple de Saint Paul La Coste avec les commandos ayant abandonnés, les FSA et les résistants.

Dimanche 1 Mai

Le FINEX ayant déjà eut lieu, tout le monde se lève tranquillement, charge son camion ou sa voiture et fait place nette pour dresser le banquet final dans la salle. La météo ne permettant pas de faire ça dehors, nous nous adaptons.

Les fumigènes confisqués sur la barricade le vendredi soir sont rendus à leurs propriétaires.

Le repas est un grand moment de convivialité et le shop Shootgame nous permet de bénéficier d’une petite tombola bien sympathique, même si aucun membre de l’escouade Aurore ne remportera de lot.

Tout le monde repart ensuite, personnellement nous avons 4h de route et certains encore plus.

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Feedback mission:

Au niveau de l’OP, on retiendra le site magique, les copains, les belles rencontres et aussi le fait que ça aurait pu être grandiose. Après on ne va pas se mentir, c’était loin de ce qu’on avait pu lire dans les retex de la première édition, dommage.

Même si la situation était bien expliqué dans le message qu’avait reçu tout les chefs d’équipes mercenaires, il semblerait que certains n’aient pas eut l’info ou l’ai oublié. Un petit rappel du contexte le vendredi matin aurait je pense aidé pas mal de monde à mieux rentrer dans le bain.

Dans le déroulement, comme d’habitude pas mal d’erreur et de trucs à revoir sur la fonction de « chef d’équipe ». Un grand merci à tous ceux qui m’ont supporté dans ce rôle durant tout le weekend et me permettent d’apprendre.

De bien belles rencontres avec les Diables Verts et l’Alpha Team, l’occasion de revoir d’autres bons copains, c’est aussi ça les OP.

Les communications radio qui ont plutôt bien fonctionnée (par rapport à la disposition du terrain). Par contre pour le téléphone, c’était vraiment compliqué et je pense même assez dangereux de laisser évoluer du monde sur ce terrain sans un moyen sûr de joindre les équipes et les orgas. Surtout qu’aucun canal « Urgence » n’a été défini pour la double écoute.

Pour la pyrotechnie, visiblement tout le monde n’avait pas reçu les mêmes règles. C’est dommage car si cela avait été autorisé, on avait également de quoi répondre. Mais visiblement seule la milice était autorisée à ne pas respecter les règles de prévention incendie dans un parc national.

Au final, on a quand même eu quelques belles actions, on a crapahuté sur un bon terrain, on a fait de belles rencontres, je ne suis pas gourmand, j’ai apprécié. Mais je reste quand même déçu car l’évènement était loin d’être à la hauteur de ce qui nous a été annoncé.

c'est sûr que cette OP n'était pas vraiment du milsim, mais je n'arrive pas à trouver les mots pour décrire ce que tu as fait avec ta Team. C'est plus que de la connerie.
Et comment voulais tu qu'on le prennes ? Réfléchir avant d'agir aurait été la première chose à faire...Je vois que ce n'est pas ton fort.

"Au niveau de l’OP, on retiendra le site magique, les copains, les belles rencontres et aussi le fait que ça aurait pu être grandiose. Après on ne va pas se mentir, c’était loin de ce qu’on avait pu lire dans les retex de la première édition, dommage"

Pas grand chose à rajouter malheureusement. Le terrain et les joueurs étaient là (et généralement c'est ça qui fait défaut) mais un énorme manque d'organisation a transformé le tout en une grande coquille vide.
Il a fallu lutter à chaque instant pour avoir une miette de mission (pour rappel la seule qu'on ai eu le dimanche se résumait à "On a cru voir des mecs là bas") et à aucun moment je n'ai sentit dans l'organisation l'envie de corriger le tir. Je n'aime pas tirer sur l'ambulance ni me plaindre pour rien (on vois rarement mes feedbacks négatifs sur FA) mais là c'est un tel gâchis qu'il m'apparait important de le souligner pour éviter de répéter ces erreurs. Il est inconcevable d'organiser une telle Op sans un vrai staff, sans un bon planning et sans référents de faction (Titi a bien essayé de jouer son rôle, mais pour rappel on attends toujours l'évac du Dimanche matin hein ).

Bref on essaye surtout de garder les bons points en tête, notamment les joueurs de qualités (quasiment tous présent jusqu'à la fin malgré la qualité douteuse de l'Op et les conditions de jeu "particulières") et tous très sympa (on redescendra dans le Sud, ça c'est sur) ainsi bien évidemment que le terrain magnifique mais largement sous-exploité.

Je ne vais rien rajouter par rapport à ce qui a été dit, mon feed-back (avis personnel et de mon ressentie):

Les "+":
- Tres beau panel d'équipe, je n'ai relevé aucunes plaintes ou mauvais esprit chez les mercenaires (notre faction), au milieu du bordel conséquent qu'à été la gestion de la faction, les chefs d'équipes ont assurés en répondant présent et en se concertant d'initiative, sans ça c'était la mort. Avec la FSA on a toujours eu des équipes volontaire pour nous accompagner et s'inventer des missions :-)
- Le terrain est fameux, tres bon potentiel, je comprend sans difficulté l'émulation suite à S1
- Le point "en dur" fait partie de ce que j'appelle une bonne installation, ça permet un certain "confort" dommage qu'il n'ai pas été plus exploitée....

Les "-":
- Je dois dire que deja plusieurs mois avant le début de l'op j'ai relevé de gros soucis de communication. J'ai eu de très bon contacts avec les anciens orgas de S1 avec qui j'ai eu de nombreux échanges et avec qui j'ai put "gratter" du rens utile. Il y a eu la volonté de nous "cloisonner" dans un "brouillard de guerre" meme au sein de nos factions.... Aucunes utilité, on as découvert nos alliés sur place (samedi soir je découvrais des équipes qui étaient amis que je ne connaissais même pas jusque là ....). J'ai proposé de monter un staff avec éléments de dépose autonome et commandement de faction assuré par moi et Nico, on as meme monté un relais dans l'hypothèse où on montait une QRF .... Peine perdu tout cela n'a servit à rien :-(
- Pas de commandement au sein de la faction, chaque équipe était livrée à elle même, heureusement que les chefs d'équipe on assuré ! Sinon c'était la panade...
- Les orgas étaient carrément en sous effectif, les meme qui organisent effectuent les déposes... WTF?

Quelques anecdotes pour illustrer:
- Vendredi après midi, lâché sur une mission vague "patrouiller sur une piste" sans aucuns délais de récupération, sans autre ordre, pas de contacts orga durant toute la journée, arrivé à 10h sur place nous avons vadrouiller toute la journée, pas d'exfiltration de prévue, pas de rens, rien.... Seul point positif on a réussit dès le début à se coordonner sur le dispo avec les autres équipes. On était pas loin d'entamer les procédures d'urgence en rentrant en BMdouble pied. Merci au pilote de la SHARK qui est venue de son initiative nous chercher avec son 4x4.

- Samedi soir, on remonte de notre bwc pour aller attaquer le village, on croise titi: "on a vu un aimpoint dans la montagne".... Wtf on fait quoi? On ratisse une montagne à 10?


Bref mis à part l'organisation générale: de ce que j'ai compris titi tu es très sympathique mais tu as tout centralisé et tu as pris feu peut être meme avant le début de l'op (corsicastan juste avant... Pas tres malin pour arriver frais et dispo).
Par contre j'ai gardé contact avec tout les autres, je suis personnellement archi chaud pour refaire ça la ba. Mais avec une orga qui démonte.

Somme toute je me suis amusé :-)

Fermez le ban

Bonne journée

La semaine dernière nous sommes rentrés de l'OP Salamandre 2, située autour de la petite commune de St Paul La Coste. Joli petit village des Cévennes.

Belle OP avec une centaine de participants triés sur le vollet, dans un terrain ouvert immense comprenant plusieurs villages... des véhicules, des civils plein la carte, à qui l'on dit simplement bonjour ou que l'on arrête pour jeter un oeil dans le véhicule histoire de connaitre leur implication... Bref, une superbe organisation avec une équipe qui n'a pas hésité à repousser les limites légales de notre pratique.

Nous étions prêts... Trop peut-être haha. Des trainings sous la flotte, en pleine nuit, au milieu de la montagne avec une alerte orage, dans la boue, la neige... nos paquetages sur le dos... Et déjà ras le bol alors qu'on n'avait pas encore démarré l'OP !

Cette année les choses ont été vues en grand, avec l'organisation de largages en véhicules, et d'extraction de fin de mission. La grande classe. Sauf qu'on était prêts à marcher nous ! On était là pour en chier ! Pour suer et cracher nos tripes ! Ressentir l'effort, la difficulté, avoir du mal à mettre un pied devant l'autre tout en restant en alerte et prêts à épauler au moindre signe... Nous sommes restés sur notre faim de ce côté là, de même que pour le nombre d'accrochages rencontrés. Mais malgré quelques coups de gueule momentanés nous avons été contents de l'expérience vécue.

Au final cette OP aura été un gros gros training pour nous, 54h quand même, à gérer la bouffe, la flotte, les campements, la pluie, le vent, les petites nuits, le froid... Rester attentifs et organisés alors qu'il ne se passe rien... Et ce durant chaque patrouille. Un exercice super intéressant et une belle expérience au sein de cette escouade mettant pour la première fois 3 équipes à contribution et une collaboration étroite avec une quatrième. Et ca a fonctionné. Bonne entente, et beau boulot. Nous savons que l'équipe d'orga a un potentiel énorme et nous avons toute confiance dans leur capacité à nous re pondre un challenge digne de ce nom. En tous cas nous adorons votre région et vos habitants, et même si cette année n'a pas été à la hauteur de vos espérances, vous pouvez avoir la fierté d'être une des seules OP en France à organiser un tel évènement au milieu des civils (non joueurs). Alors chapeau (bob, casquette, fast jump helmet, bonnet et cagoule) bas, et à bientôt !

L'équipe SEVE

En bref, ce qu'on n'a pas aimé :
- Trop peu de marche... Les véhicules c'est bien, mais pas tout le temps. Pour nous permettre d'atteindre des coins reculés par exemple, ou organiser une extraction après une mission bien éprouvante. Du coup trop de temps d'attente, pour des trajets qu'on aurait pu faire à pied.
- Un briefing... Pas de briefing, pas de mise en situation dans notre jeu de rôle (la première année était niquel pour ca)... De même pour la com d'avant OP qui a mis le côté jeu de rôle de côté...
- Du contact... On n'a pas vu grand monde. 2 accrochages en 3jours...
- Pas de ravitaillement en flotte au camp mercenaire... ca va qu'on avait le ruisseau pour la bouffe ^^
- Pas de dress code... Un peu le bordel pour les accrochages.

Ce qu'on a aimé :
- Le terrain, les locaux qui passent à coté avec un air amusé et qui n'hésitent pas à se prêter au jeu. Ce qui laisse entendre une communication extérieure à l'OP au top du top.
- La volonté des orga de rattraper le tir, on a bien vu que vous étiez pas là pour nous bananer. Vous vous êtes fais avoir... Tout le monde peut se tromper, et vous avez assumé vos erreurs.
- Les joueurs présents, qui ont permis que la partie dure jusqu'au bout. Parce que j'en connais un paquet qui se seraient barrés fissa en tapant un scandale haha
- Le repas de fin
- Les excuses publiques. Bah ouais vous nous avez pas pris pour des jambons, vous aviez une vraie volonté de bien faire les choses. Personnellement... je crois en vous.

Retex OP Salamandre 2

A la demande générale des membres de mon équipe, j'ai décidé de faire un feedback plus contenu et plus constructif que le premier. ( http://www.france-airsoft.fr/forum/index.p...20&start=20 )
De plus, cela vous donnera une vue côté Résistant.

La préparation:

En Mai 2015 Quelques jours après Salamandre Alba me faisait pars de ses désidérata pour Salamandre 2 "Avoir plusieurs unités chacune avec des joueurs/orga mais n'ayant pas toutes les infos"
En juillet 2015 Alba et moi avions repris contact pour préparer Salamandre 2016.
Dans le premier opus, j'avais donné un coup de main aux orgas en prenant le commandement de la Milice.
Ça c'était plutôt bien passé puisque nous avions pris tous les objectifs et remplis toutes les missions avec succès.
Pour cette année, Solso des Wolfgang, voulait que nous soyons Résistants.
C'était jouable puisque nous connaissions le terrain. Avec nous, se joindraient les Flashback présents sur Salamandre 1 en tant que Commandos.
Se sont tous des potes, on a l'habitude de jouer ensemble. Ce qui serait un avantage pour nous lors de nos actions conjointes.
En janvier le staff crée un forum pour l'OP et les inscriptions tombent.
Après 3 jours, il n'y a plus de places.
Alba me confirme que la Résistance sera composé de 5 Wolfgang, 5 Flashback, 3 Taniths et 6 Onze de Pique. (3 semaines avant l'OP, j'apprendrai que 3 Pumas 66 seront aussi des nôtres).
Avec Bidasse, cela fait 23 joueurs en tout.
Sur mon forum je crée un topic dédié à la Résistance de Salamandre.
On y échange nos idées.
C'est à ce moment là que nous avons commencé à nous renseigner sur les joueurs adverses.
On a épluché beaucoup de forums, feedback, retex, pour mieux connaitre qui nous combattrions.
Une team c'est tout de suite démarqué des autres: FSA78
Ils sont fan de radio amateur et mettent un gros budget dans leurs radio.
On a tout de suite su qu'ils nous poseraient des problème niveau Trans.
On a envisagé plusieurs moyens pour les contrer.
Les brouilleurs: chères et peuvent brouillés aussi bien leurs fréquences que les nôtres.(a oublier)
Scanner de fréquence: en trouvé un qui couvre de large bandes de fréquence.(HF, VHF, UHF, et si possible AM comme en FM et qui prenne en charge les CTCSS et DCS).
L'indicatif Radio: Pour chaque Groupe, Sous Groupe et Secteur (le plus simple et le moins couteux).

Faut-il encore ne pas se faire prendre avec (n'est ce pas Strecko! )
Pour les autres équipes, j'en connaissais quelques unes. Certaines présentes sur Salamandre 1 (Contractor 03, SEVE) en miliciens.
Pour être Résistants, je voulais un local en dur sur St Paul ou ses environs.
J'ai d'abord appelé le gîte sur la place mais les proprios farouchement opposé à Salamandre 1 ne voulaient pas entendre parlé de salamandre 2.
J'ai demandé à Alba de me trouvé cela. Plusieurs options ont été émises mais rien n'a aboutis.
C'est Titi qui m'en apportera une, en me proposant de me laissé à disposition un fourgon ou l'on pourra charger et stocker tout notre matos (déguisement, VTT, etc etc ...).
Tout semble OK;
Régulièrement je demande à Alba et à Titi de faire partie du Staff ou du moins être joueur/orga.
Avec mon frère Choukoum on est prêt à venir donné un coup de main (sur le terrain ou aux réunions).
Un coup c'est OUI, un coup NON. Même refrain pour nos VTT et nos déguisements! Je sent des tensions et nous sommes que dans la prépa!
Quand j'en discute avec Choukoum au téléphone, il a des craintes et une putain d'appréhension sur un échec de cette OP!!
J'essaie de le rassurer lui expliquant que tout se passera bien. Tout compte fait, il a eu le nez creux!!
Au final je ne ferais pas partie du Staff, mais on me confirmera l'utilisation des VTT sur une mission.
On me confirmera aussi que l'idée de limite d'emport de billes à 300 max sur sois ne sera pas retenue. Dommage.
L'OP:

Vendredi...
On est arrivé la veille et avons dormis sur notre Pt de RDV (Col d'Uglas).
Au petit matin, on retrouve tout nos potes.
A 8H pas de fourgon (ce genre de retard peu se comprendre vu l'ampleur de l'OP).
9H les fourgons sont là et on charge les mules.
On nous attribue un Général (Chaos). Il m'annonce que c'est sa première OP de plus de 24H et que c'est la première fois qu'il sera joueur/orga. Il n'a ni réplique ni radio mais il a un téléphone portable... ...qui capte pas!
Il m'affirme aussi que le Staff lui a dit de ne pas s'inquiéter et qu'en cas de souci, il y aurait RED pour lui donner un coup de main!! WTF!!!
On nous dépose à Brugairolle au pied de Caramels.
Il faut plus de 20mn à pied pour arrivé au Camp. On est lourdement Chargé. A la demande des orgas, il faut piégé tout autour du camp. On a donc emporté tout ce qu'on pouvait.
A l'entée, une guérite.
Je vois bien que les orgas se sont fait chier à la monter, mais en toute sincérité, elle ne sert à rien.
Un trou de combat avec une bâche dessus aurait suffi (et ça aurait été bien plus discret).
Ensuite c'est la tente commandement.
Chaos installe les cartes qui lui on été remises et les places sur la table.
Je les regarde et aucune d'elles ne présentent un plan d'ensemble du terrain.
Heureusement, je l'avais vu venir. j'avais préparé des cartes pour chaque chefs d'escouade et une pour le Général.
Elles ont sur les cotés les coordonnées UTM et un carroyage alpha numérique pour se situer sur le terrain.
Je distribue aussi les indicatifs radio pour ceux qui ne les ont pas imprimé.
Il est 10H, Chaos nous donne 30mn pour installer notre campement, piéger les abords et commencer les tours de gardes avant de nous donner nos premières missions.
30mn c'est le temps qu'il faut pour faire le tour du camp et établir les meilleurs options d'une ligne de défense appropriée.
On aura pas le temps de s'installer ni de poser les pièges.
Les chefs d'escouades reçoivent leurs ordres. Je fait le tour pour voir qui part où (soucis du détail et aussi par ce que je n'aime pas que mes potes soient éparpillés sur le terrain sans que l'on puisse leurs venir en aide).
Le groupe Taniths/Pumas part pour la reco d'une grotte. Elle serait apparemment utilisée, mais à quoi? Chaos reste vague (c'est sur, il n'a aucune infos). Après cela, ils doivent s'exfiltrer jusqu'au Col de Mayelle ou ils seront récupérés par un véhicule à 16H.
Les groupes Wolfgang/Flashback doivent, entre Careneuve et Mandajors, récupérer 2 caisses de munitions et n'en composer qu'une seule.
Quand je vois leurs cartes, j'hallucine sur l'étendu des zones de recherches (retour à Ramsès).
Je leurs souhaite quand même bonne chance.
Pour nous se sera la mission la plus proche de ce que l'on peut attendre des résistants.
Nous devons nous rendre à St Paul la Coste en tenue de vététistes avec nos vélos pour établir un Pt de RDV pour un future contact (Nd Chaos).
On scinde notre groupe en 2 trinômes. L'un restera au camp pour l'installation, le piégeage et la conception de poste de défense. L'autre partira sur St Paul.
J'hésite à y aller, je crains que l'on me reconnaisse. D'un autre coté, je suis le seul de l'escouade à connaitre le terrain.
Je me rend donc à St Paul avec Choukoum et Pierrot.
Sur place on joue les étonnés, on dit "Bonjour" mais on n'obtient pas de réponses des personnes présentes. On n'insiste pas, ça paraitrait suspect.
C'est Amed qui nous accueil et nous explique ce qui se passe (avec mon casque et mes lunettes il ne m'a pas reconnu, c'est bon signe). on passe sur la seconde terrasse, au soleil, on boit un coca bien frais. Amed, sans mon casque et mes lunettes, m'a reconnu. Il entre dans le vif du sujet et me demande comment va la Résistance?!
C'est une source incroyable!! il a tout noté. Il nous dis exactement combien de Miliciens ont quitté St Paul et où ils sont allés.
On s'échange nos numéros de téléphone et on part pour Careneuve.
A Careneuve, nous rencontrons Vincent et son fils Bastien. Ils bricolent des voitures pour des courses de Côte.
On engage la conversation, ils sont cool et ont beaucoup d'humour.
Je leurs rappel un évènement survenu l'année précédente:
"Quand Bastien s'était mis de travers sur la route entre Careneuve et Mandajors. Coincé entre un fossé et un ravin.
Avec les Wolfgang et Alba, nous avions fait ripper à main nue la voiture pour la remettre dans l'axe."
Ça brise littéralement la glace et ont aborde le sujet de la Résistance. Il nous informe que le samedi matin il reçoit du monde sur la place de St Paul pour une rando Quad, Trial, etc. On y vois une occasion parfaite pour se mélanger aux autres et espionner les Miliciens. Comme avec Amed, on s'échange nos numéros de téléphone. Il nous préviendra si des attroupements important de Miliciens se font sur Careneuve.
Nous repartons pour le camp en passant par St Paul. Sur la place, un Milicien isolé est assis sur un banc. Je lui dit bonjour mais il ne cille pas. Nous continuons et quittons St Paul. J'apprendrai plus tard par Titi que nous devions établir le contact avec le Milicien. (Comment deviné ).
Il est 14H40 quand nous rejoignions le fourgon pour nous changer. Le temps de monté au camp, il est déjà 15H. A la radio nous entendons les Wolfgang et les Flashback qui demandent une exfiltration véhicule car ils sont tous OUT. Strecko est fait prisonnier. Leur position est proche de Careneuve.
C'est Chaos qui s'y rend (je ne veux pas grillé ma couverture de vététiste au volant d'un fourgon de l'OP).
Le temps qu'il descende jusqu'au Fourgon, il est 15H30 passé. Sachant qu'il doit aussi récupéré les Taniths/Pumas à 16H.
On suit les conversations radio et téléphonique. Le trinôme resté sur place (Epervier, T-Wing et Com Cedric) ont fait du bon boulot. Ils ont monté 2 postes de combat sur les hauteurs du camp (coté NORD) avec piégeage et alarme. Idem autour du Bivouac. La tente commandement est abandonnée au profit de la tente réfectoire située au milieu du bivouac. La guérite et la tente commandement serviront de leurres en cas d'attaque par la piste (coté SUD). La place est défendable, faut-il encore qu'il y ai des Résistants dedans!!

16H Message d'Alba: La résistance doit se rendre au Col d'Uglas pour 17H30 et capturer un Milicien isolé (en réalité c'est Zouz des Contractor 03 qui est arrivé en retard sur l'OP). Nous devons l'installer dans la grotte reconnue par les Taniths/Pumas en vu d'un échange contre Strecko (mais qui s'est déjà évadé!!). Mais on doit jouer le jeu et l'échanger contre l'équipement de Strecko resté au temple.

Il nous reste 1H30 pour y aller mais on a aucun véhicule!
Je tente de joindre Chaos, sans succès.
16H30 les Wolfgang/Flashback attendent toujours leurs extractions !!!????
Je suis sans nouvelles des Taniths/Pumas ainsi que Chaos.
16H45 j'arrive à joindre Chaos, il n'a pas trouvé Careneuve!! Je lui explique la mission qui nous attend et le besoin du véhicule. J'appelle les groupes Wolfgang /Flashack et leur explique qu'ils doivent s'exfiltrer à pied.
Ils sont en colère, je les comprend. Ça fait des heures qu'ils poirotes!
Pour nous, c'est 20mn de marche pour récupéré le fourgon sur Brugairolle. Sur la descente on croise Chaos, il est seul.
Je pensai que faute de ne pas trouver Careneuve, il aurait récupéré les Taniths/Pumas! Même pas!! Je lui précise qu'il sera seul pour gardé le camp!
Il est déjà 17H30 quand on arrive au Col d'Uglas.
On capture Zouz et nous nous dirigeons vers la grotte.

Message d'Alba: Attend nous, on arrive avec les Wolfgang/Flashback. On les a récupéré avec le second fourgon.

Je joins Dendro, Chef d'escouade des Taniths par téléphone. Je leurs explique notre mission et la situation. Eux aussi sont en colères car eux aussi poirotes depuis des heures.
2 solutions:
Soit ils attendent une exfiltration par fourgon mais on ignore quand?
Soit ils rentre au camp à pied (11 km tout de même)
Ils optent pour le second choix avec option arrêt à St Paul et fight de Miliciens.
J'approuve totalement!
Au Col, Titi et Alba me brief:
Je dois faire replier mes gars de la grotte en petites escouades à partir de 20H.
Cette nuit nous devrons frapper St Paul à 1H pile. Un fight de 10mn max et on se replie.
Pas de combat pour le reste de la nuit, il faut préservé les Miliciens si on veut qu'ils jouent jusqu'à dimanche. WTF#2!!!

A mon tour je pose quelques question:
a quand le réapprovisionnement en eau? on nous a dis au début de l'OP qu'il y aurait une mission pour l'eau! Qu'en est-il?
Alba me confie qu'il a des packs d'eau... ...sur Malabouisse! Il y a 4 bouteilles dans le fourgon, il nous les donnes. Avec les 5 bouteilles que nous avions dans notre voiture, ça nous donnes 9 bouteilles pour 17 Résistants et 1 Prisonnier.

A la grotte on fait du tourisme, on visite, on tue le temps. Les orgas sont reparti avec 1 fourgon.
19H45 une source (dans le jeu) m'informe que des Miliciens ont débarqué sur Brugairolle et vont nous attaquer (Pas de négociations!). Je suppose qu'ils partent sur notre campement, j'appel Chaos et lui dit de se planquer avec documents et cartes.
20H je fais préparer les Wolfgang pour le premier roulement vers le camp.
20H35 toujours pas de Miliciens en vue, il est évident qu'ils n'ont pas envie de négocier!
J'envoie Pierrot Buté l'otage, après cela on sera peut être pris au sérieux! J'informe Alba, il est dég... on aurait du attendre encore plus longtemps... (on est sur zone depuis 17H45!)
20H45 Zouz (OUT) sort de la grotte avec son matos et repart vers sa voiture au Col d'Uglas.
Le soleil est rasant, je ne veux pas le laisser seul! (un accident peu vite arriver)
On repart tous à pied vers le Col. 5mn que l'on marche quand notre fourgon apparait. A son bord les Wolfgang et... ... 2 Prisonniers Miliciens (des Helvétiques). J'informe Alba qu'il serait temps de négocier!
20H55 un 4x4 blanc arrive, c'est Jondo.
Il est en colère parce que l'on a quitté la grotte. Il m'explique que les Miliciens arrivent et qu'ils n'ont personne à combattre.
Il parle sèchement et son ton ne plais à personne. Je garde mon calme et on trouve une solution.
Le faux échange (puisqu'ils ne veulent pas négocier) aura lieu au Col d'Uglas après la citerne DFCI . Ainsi les Miliciens auront leurs combats et nous le nôtre.
Sur la vingtaine de Miliciens qui arrive au Col, seul 6 viennent nous combattre. Les autres repartent par roulement sur St Paul.
22H30 après l'échange de billes, Titi me rappel que l'on doit frappé les Miliciens sur St Paul à 1H et pas avant!
Je rappel Dendro et fait avorté son attaque.
Je lui fait 2 propositions:
Soit on dépose tous les Résistants à Brugairolle et on viens le récupéré en fourgon.
Soit ils restent sur place (à l'EST de ST Paul) et on mènent une attaque conjointe à 1H.
Après concertation avec son groupe, ils optent pour la seconde option. Je suis dégouté pour eux. Ils ont fait pratiquement tout le tour du terrain à pied et passé des heures à attendre... ...cette OP part vraiment en couille!!!
Pierrot est redescendu du Col avec sa voiture. A Brugairolle, les Wolfgang m'informe de leurs intention de prendre aussi leurs véhicules perso. Après les merdes de cette journée ça ne me choque pas. Les Wolfgang et les Flashback remontent au camp. Pour nous (11 de Pique) nous prenons notre repas au fourgon.
00H20 les Wolfgang et les Flashback m'informent qu'ils ne seront pas des nôtres pour l'attaque.
00H35 on est au carrefour de Brugairolle et de la D160, j'ai du réseau, je prend contact avec le groupe Taniths/Pumas.
Ils sont à 50m de la place du village et montent à l'assaut.
On accélère le mouvement. La porte latérale du fourgon est grande ouverte. A l'entrée du village, le fourgon ralenti mais ne s'arrête pas on saute en marche.
Je suis à 15m de la place quand j'aperçois un milicien qui traverse la route.
Je jette un fumigène, les tirs commencent. Un brouillage est mis en place sur notre canal(5), peut être l'œuvre des FSA . Pour nous ça ne change rien. Au contact de l'ennemi, les ordres sont gueuler à voix haute.
L'assaut durera une vingtaine de minutes. Lorsque je suis OUT, j'observe la scène.
Des Miliciens armés et prêt à en découdre sont derrière la porte vitré du temple. Attendant le bon moment pour sortir.
Drôle de règle : Leurs campement est inattaquable à la bille comme à la grenade. Seul le couteau est autorisé.
Si j'entre à l'intérieur et qu'un Milicien refuse de se rendre, qu'est ce qu'on fait?? On se bat à main nue??

A notre arrivé dans le village un fourgon plein de Miliciens prend la D160 vers l'ouest. Il effectuera un second aller/retour avant la fin de l'assaut. A ce moment là, on ignore encore ou ils sont parti.
On ne repart pas comme on est venu! On profite d'être sur la place pour remplir nos gourdes. Je demande aux Miliciens si ils ont des bouteilles d'eau vide avec bouchon (ils n'en ont pas).
Ça commence à me gonfler sévère! Une PAF à 50€ et toujours pas de réapprovisionnement d'eau!
Je croise Alba, il me dis que si on veut se faire plaisir et attaqué le village toute la nuit, c'est ok.
Je lui parle franchement des problèmes lié à l'OP et de l'eau.
Il me dit que les problème vont être réglés, pour demain on aura de l'eau!
Retour au camp!
Pierrot restera dans sa voiture. De toutes les OP qu'il ai pu faire c'est la première fois qu'il voit une organisation aussi bancale.
Nous ne sommes plu que 10 en remontant vers notre camp.
On a parcouru 1/4 du chemin quand on entend des bruits dans les bois en bord de piste.
Com Cedric se méfie, il a déjà fait des rencontres nocturne avec des sangliers. Les femelles avec leurs petits sont les pires.
Dans le faisceau de sa lampe, un Milicien allongé.
Échange de tir. Un par un des joueurs sont OUT dans les 2 camps.
7 d'entre nous sont OUT! On est fouillé. Des FSA tente un interrogatoire mais on est pas prisonnier,... ....on est mort. Ils relèvent nos fréquences radio. Canal 1, 3, 5 ça les décontenance un petit peu.
Ils repartent en direction de Brugairolle. 50m plus loin ils tombent sur une embuscade à la grenade. Nos 3 derniers hommes debout, Dendro, Choukoum et Bishop.
2 OUT de plus chez nous, seul Bishop restera indemne.
Avant notre arrivé au camp, on tombe sur un magnifique dispositif de combat monté par les groupes Wolfgang/Flashback.
Les tirs et les explosions plus bas les ont mis sur les dents.
Je leurs annonce la bonne nouvelle, ils peuvent attaqué St Paul toute la nuit. Ou du moins ce qu'il reste de la nuit... Il est 3H45.
4H, les Wolfgang et les Flashback démontent leurs bivouac. seul les Flashback laisseront quelques affaires au camp.
Les Wolfgang mettront tout dans le fourgon pour un retour au voiture plus tard dans la matinée.
De 4H à 5H je fais de l'écoute radio. Les gars ainsi que les Taniths et les Pumas dorment.
5H dodo.

Samedi...
5H55 je suis réveillé par Hijack.
C'est la merde, l'OP part en couille. Je dois me rendre à la salle du Temple pour un Briefing orga/joueur. Je dois prendre le commandement de la Résistance!! WTF#3!!!
Sur le chemin, j'explique à Hijack nos galère de la veille.
On tombe nez à nez avec le trinôme Van, Nuage et Natoo. C'est 3 salopios croisé 15 jour plutôt sur une de nos partie et qui m'ont affirmé ne pas avoir eu le temps de s'inscrire à Salamandre.
Je suis content de les voir. Je prend le téléphone de Van au cas ou j'aurais besoin de contacté les commandos.

A l'entrée du village les Wolfgang et les Flashback sont écœuré, on leurs a demandé de ne pas attaqué. Ils repartent sans aucun assaut donné.
La réunion, se passe avec Titi, Alba, Hijack, et moi (plus un autre joueur dont j'ai oublier le pseudo, désolé)
Titi me dit que l'on doit déménager notre camp. Tout le monde (Miliciens, Commandos, Résistants) s'installent dans la vallée de Malabouisse au SUD de St Paul. Ça facilitera les transmissions.
Nous, Résistants, devons établir un camp aux 4 Chemins et prendre contact avec les Commandos pour leurs remettre la moitié d'une coordonnées (ils possèdent déjà l'autre moitié).
Le camp est accessible par une route mais cette route est impraticable avec les véhicules à cause d'inondations.
C'est donc 1,5km à pied en monté qu'il faudra se coltiné tout le matos.
Je pose le problème de l'eau... encore!
On me propose un Pt de ravitaillement en bas de la piste. (Voir Photo ci-dessous)

Donc 3Km aller/retour pour aller cherché de l'eau??!!!
Plus j'y réfléchi, plus l'idée me parait foireuse.
Titi a des tas d'enveloppes pour les futures missions. Dans sa prépa, il a arpenter le terrain en long en large et en travers pour nous régaler durant l'OP.
Il part récupérer le trinôme commandos.
J'attend Hijack pour retourné au camp.
A Brugairolle je réveil Pierrot dans sa voiture. Je lui explique qu'il doit remonté au camp pour démonté son bivouac, on déménage. Je croise Titi et le trinôme.
Plus haut, je tombe sur un autre groupe Commandos (La TAM). Je leurs explique que l'OP ne se déroule pas comme souhaité!
Je leurs montre notre future Pt de RDV aux 4 Chemins et leurs précise qu'ils peuvent descendre la piste vers Brugairolle ou Titi doit encore s'y trouvé.
J'arrive au camp, je croise Chaos et Bidasse qui descendent les table et les bâches à bout de bras.
Le camp est en effervescence, tout est démonté.
Epervier m'informe qu'on a été visité.
Les fils d'alarme au nord sont sectionné et il manque 2 grenades à mains et une alarme.
Après vérification, se sont 2 grenade fumi et une alarme qui sont manquants. Les fumi ont été placé par erreur à la place des grenades à mains.
Je leurs annonce que l'on déménage le camp, mais je ne leurs dit pas où.
Dans ma tête tout est claire. Hors de question de s'installer aux 4 chemins. J'y suis passé l'année dernière. C'est plat, venteux. Les buissons sont dense et impénétrables. Difficile d'y monté un bivouac. sans compté que le carrefour des 4 chemins comporte 6 pistes. Indéfendable de jour comme de nuit pour les petites unités que nous sommes.

A brugairolle j'exprime à Alba le mécontentement des joueurs. On commence à en avoir plein le cul de marcher pour rien.
S'installer au 4 chemins n'est pas possible. 3 bornes à pied pour avoir de l'eau c'est du foutage de gueule.
On ne ressemble plus a des Résistants. On a l'air d'une Milice de clochard vivant dans les bois, opposé a une Milice plus Huppé, créchant en dure avec véhicules. On est loin.. très loin de Salamandre.
Il me propose un autre emplacement pour le camp, il en discute avec Titi. C'est Ok!
On s'installera derrière La Cabane, proche du Col de Mayelle (voir photo ci-dessous).

On croise aussi les 2 dernières squads Commandos.
A Jondo, je lui raconte qu'il nous manque 2 grenades. Il me répond sèchement, l'air énervé (..encore!) y a pas de voleurs, on va te le rendre ton matos! j'aime qu'on me parle comme ça!!
Je surprend une conversation entre Alba et Jondo:
Alba demande à Jondo de lui laissé un peu de temps (entre 1H et 1H30) pour déposé les Résistant avant de transporter les Miliciens. Jondo répond par l'affirmative.
Alba nous dépose sur le Col de Mayelle, je descend du fourgon. Derrière nous arrive un autre fourgon. C'est Jondo avec toute une poignée de Miliciens à son bord. Avec une entente pareil entre Orgas, l'OP est impossible!!!
Notre bivouac à La Cabane s'achève sous la pluie.
Il est midi passé et on prend notre premier repas de la journée. Nous n'avions pas eu le temps de déjeuner le matin au campement des Caramels.
13H30 Je me couche.
14H Les Taniths s'en vont. L'un d'eux est malade. Pour eux l'OP est un désastre. Ils reviendront dimanche pour le débrief au repas.
15H réveil: La première missions de la journée vient de tombé!
On doit récupéré une mallette contenant le dispositif d'un drone qui nous aurait survolé.
On s'équipe, 15H15 on décolle. Alba me tel, il m'attend au Col de Mayelle pour nous déposé en zone d'insertion.
Face à La Cabane sur la route, Pierrot se repose dans sa voiture. il est avec Com Cédric. Les Wolfgang et une poignée de Flashback sont en mode détente Proche du Col et de leurs voitures. Bidasse, blessé préfère resté au camp.
Nous sommes 8, 2 Pumas66, 2 Flashback et 4 Onze de Pique.
On l'ignore encore mais entre nous et le Col il y a une vingtaine de Miliciens.
On progresse sur la piste, quand Choukoum par ses geste nous ordonne une embuscade inopiné.
Il a repérer des miliciens en approche. J'arrive à peine sur ma position Haute que les Miliciens sont déjà là.
Je communique à Alba que c'est mort pour l'excursion. Ça devra attendre. Il me souhaite bonne chance.
On en laisse passer 4 et on tir sur les 4 suivants. Puis on reviens sur les 4 de tête. on jette 2 grenades. Pierrot et Com Cedric se joint à la fête.
Les 8 premiers sont OUT, on reportent nos tir sur les hommes de queues. on en sort encore mais chez nous aussi ça tombe.
finalement Pierrot interrompt le combat. Les enfants résidant à La Cabane joue dehors.
On se retrouve tous sur la piste et on déconne un peu. Se sont les groupes Garonne Ariège et Contractor 03. Beaucoup de monde face a la dizaine que nous sommes.
Nous descendons vers le Col, devancer par les Contractor 03. Le groupe Ariège/garonne est remonté vers Moncalm.
A mi-chemin on retrouve les Barbus (Wolfgang) et le reste des Flashback. il nous raconte leurs virée au village et la façon dont ils ont dérobé l'embase de l'antenne des FSA (qu'ils ont remis aux Orgas).
On déconne ensemble et je les motive pour prendre le Col de Mayelle.
Passage stratégique pour se rendre à Malabouisse ou à St Paul.
Lorsque l'on investi le Col, il est vide. Même les Contractor 03 sont parti. J'informe Alba que l'on tiens le Col.
Je décide de faire un tour à St Paul. Mais les gars sont plus motivé que cela. Ils me propose carrément de prendre le village et le Temple d'assaut. J'adore l'idée. L'année dernière, quand les Résistants avaient repris le village ça avait mis en rogne tous les Miliciens. C'est sur, cette année ça aura le même effet!!
Problème: on a que 3 véhicules perso.
On fait monté tout les chauffeurs dans le peu de voitures à notre disposition. Ils sont transporté jusqu'au Col d'Uglas pour récupérer tout les véhicules restants.
Tous les autres bloquent le Col de Mayelle en attendant leurs retour.

Bidasse qui ne va pas mieux, est rapatrier par Titi. Ce qu'il nous raconte est effarant.
Le groupe Ariège/Garonne monté vers Moncalm est redescendu vers notre campement.
Ils ont mangé des gâteaux et du saucisson nous appartenant.
Ils ont vidé des gourdes d'eau et des bouteilles qu'ils ont écrasé pour les rendre inutilisable.
Après toutes les galères pour avoir de l'eau (voir ci-dessus)
De la part de joueurs qui dorme en dur, au chaud avec sanitaire. On a atteint le summum de la connerie!!
Il y a moins d'une heure de cela, on échangeais de la bille avec fairplay. Et là ils se comportent comme des connards!
Quand je lis le feedback d'Ariègeboy je n'y vois aucune excuses de sa part. Il justifie même son geste parce qu'on a apporter des grenades Pyro!!??
En octobre 2015, quand Alba nous a mis en partage la première synopsie de Salamandre 2016.
Je l'ai appeler pour lui dire que je viendrais avec des grenades à pois chiche (modèle GR2) et Fumigènes (GD10).
2 raisons à cela:
1 Ce sont des artifices qui comportent le moins de risque incendie (parmi tout le panel proposer en France).
2 Le combat dans le village (un vrais village en dur avec sol bitumé, pas en paille!!)
https://www.youtube.com/watch?v=i9ke3xe7pFs
Le Staff était parfaitement au courant de ce que nous apportions.
Eux même avaient prévu l'utilisation de fumigènes (il y en avait dans les caisses de mun à récupéré).

Toutes les voitures sont de retour du Col d'Uglas. On y embarque avec répliques et équipements.
J'informe Alba que l'on fonce sur St Paul. On débarque sur la place et on investi le temple.
Je récupère les fiches et les documents laissé sur une table. Par roulement ont fait remonté les escouades pour qu'elles démontent leurs bivouacs de La Cabane.
On s'installe durablement!!!
Titi passe avec un fourgon (sans doute plein de Miliciens) puisqu'il décampe sur les chapeau de roue.
Arrive Jondo dans son 4x4 blanc. A bord se sont les SkullShark. ils débarquent pour boire un verre chez Amed.
Dans notre rôle Play j'annonce qu'Amed ne servira plus aucuns Miliciens, La Résistance a repris le village.
On fait déposer les répliques des SkullShark pour les faire prisonniers mais Jondo nous envois paître. Il nous dit qu'il y a un temps pour l'Airsoft et un temps pour autre chose. WTF#4!!! Sur une OP de 3 jours non stop, il y a autre chose que l'Airsoft???

Pierrot met en place des tours de gardes, les itinéraire de patrouille et les consignes des conduites à tenir en cas d'accrochage.
On fait prisonnier tout les Miliciens qui reviennent à St Paul.
Plus tard ils nous demanderont de les relâcher pour revenir nous combattre dans la nuit. 2 jours d'OP merdique et 3 petit fight leurs donnent raison. On accepte le deal. Skullshark, DGS et d'autres son relâchés.
Des gars des groupes Ariège/Garonne sont là. J'en profite pour leurs parlé du petit incident de l'après midi.
Ils reconnaissent qu'ils ont été trop loin mais ont le sourire aux lèvres et ne font pas d'excuses.
Je n'insiste pas, ce n'est pas à moi de faire leurs éducations.
23H30 Titi arrive et stoppe tout. Il nous dit qu'il n'y aura pas de combats dans le village. Si on veut tirer de la bille, c'est à Malabouisse qu'il faut aller.
Où, attendre dimanche matin 8H30 pour un combat sur Careneuve.
Les gars et moi sommes démotivés.
On en discute, il est 00H30 J'annonce "Finex! Fin de l'OP! On remballe!"
Toute la Résistance part se coucher.

Conclusions...
Une OP qui avait tout pour être "l'OP de 2016". Mais avec la mésentente entre Orgas c'était couru d'avance!
Un terrain de 55km2 (difficile de trouver plus grand en France) sous exploité par endroit, surexploité dans d'autre.
Beaucoup de mission prioritaires et secondaires (j'ai vu les enveloppes samedi matin au temple) qui n'ont pas été joué.
On nous a attribué qu'une seul mission pour toute la journée du samedi!
Des distances et des marches inutiles qui auraient pu être réduite par l'utilisation de véhicules appropriés. Même les 2 véhicules en panne de Messer n'auraient pas suffit à combler le vide.
De grosses inégalités entre factions:
Camp inattaquable, accès à l'eau potable et à l'électricité (pourtant prévu sur notre camp dans la prépa).
On devaient joué les Résistants de St Paul la Coste pas les Talibans de Tora Bora!

@ Jondo, Je n'ai pas été tendre avec toi sur ce feedback, mais tu ne l'a pas été avec nous sur l'OP. Je me faisait pourtant une joie de te revoir. J'espère que ces tensions n'étaient du qu'à l'organisation et que nos futures échanges seront plus conviviaux.

@ Alba & Hijack, vous étiez triste de la tournure de l'OP. Elle n'avait de Salamandre que le nom. Mais j'attent de votre part un troisième Opus et un feedback de celle-ci.

@ Titi, tu t'es assis au repas sans rien dire. Ça a été mal compris et mal accepter par beaucoup de joueurs. Les explications tu me les a donné 2 jours plus tard par téléphone. Mais ces explications, tu les dois à tous.
tu devrais faire un feedback afin que l'on ai ton point de vu d'Orga. Comme tu le sais, "les absents ont toujours tort".

Merci d'avoir lu ce post. Il est long mais n'exprime pas que mon point de vu. C'est surtout la représentation de toute la Faction Résistances de l'OP.

Je dois des excuses à tous les joueurs croisé depuis un an, à qui j'ai vendu du rêve en leurs parlant de salamandre et qui ont fait le déplacement pour un désastre annoncé.

Un grand merci aux St Paulins pour leurs accueils. Au Maire qui n'a pas fléchi devant les menaces de Miss Conseil Générale.
A Vincent et Bastien pour leurs accueil et leurs rens.
Et surtout à Amed et son épouse, plus chaleureux qu'eux tu meurs!

Étrangement, quand je pose la question à tous mes potes, Tous, on passé de bon moment sur cette OP!
Je crois que c'est ce qui nous a permis de tenir 3 jours.
Sans mes amis, je serais surement parti samedi matin.
Merci à eux!!

Cordialement, RED.

Après tous ces feedback de qualités, il y a une centaine de gars qui attendent celui des orgas. En espérant qu'ils prennent au tant de temps et de passion que les airsofteurs ont pu le faire au dessus.

Cordialement

Après digestion, discussion avec Hijack, quelques impératifs perso à régler, et enfin après avoir eu les retours de la population locale (Centre-village, bouche-à-oreille au niveau de restaurant, entretien avec la mairie...) voici mon Feedback concernant cette Salamandre II.

Salamandre I fut une op éprouvante à organiser, nous étions « que » deux, Hijack et moi même, pour environ 80 bonhommes, ceci dit sur un terrain relativement restreint, bon ok... quelques dizaines de km² tout de même
Nous avions la force, Hijack et moi, d'être de bons amis, une forte amitié déjà mis à l'épreuve de quelques difficultés et du temps (allez je vais verser ma larme!)... bref, malgré le scenar de la 1 qui se déroulait franchement loin de ce que nous avions prévu, ni une ni deux nous arrivions assez rapidement à rebondir et improviser tout en restant crédible et en laissant un maximum de liberté aux joueurs (eux seuls sauront dire leur ressenti).
Pick up en panne, dodo impossible (jeu non stop géré uniquement par deux joueurs), scènes rôle-play jouées uniquement par nous même, pression d'organiser une première OP (notre toute première toutes op confondues d'ailleurs), pression quant au retour des habitants de la commune (MA commune qui commençait seulement à m'adopter), envie de réussir et de ne pas décevoir ces joueurs qui venaient de si loin et dont l'intérêt nous avait quasi surpris etc... Bref Salamandre I fut une véritable épreuve et autant Hijack que moi-même n'étions pas franchement décidés à en faire une deuxième, en tout cas pas si rapidement.

Après Salamandre I nous avons été contacté par Titi, lui même participant de l'opus 1 et joueur habitué et connu du milieu milsim voir extreme milsim. Ainsi notre ami Titi nous proposait quelques idées pour un second opus et surtout des conseils afin d'améliorer la transmission des missions et des divers consignes, choses tellement compliquées sur ce terrain. De bonnes idées je dois dire et une vraie expérience dans l'organisation que nous n'avions pas.

Finalement, Hijack et moi qui sommes franchement des grands gamins avec un peu trop d'imagination à peine S1 terminée que nous commencions à nous faire des films de S2. Il faut dire que chose surprenante pour nous, les retex étaient juste magnifiques, nous étions comblés et galvanisés de lire à quel point les joueurs ont trouvé plaisir sur notre op et ont gardé de si bons souvenirs. La Mairie et la commune également ne cessait d'éloges et de remerciement, c'est tout un village qui s'était éclaté et qui avait joué le jeu : collabo, rens etc... juste énorme.
Conscients de la chance que nous avions, nous avons fini par trouver dommage et égoïste de priver tout ce beau monde du S2. Ainsi, je ne sais plus trop comment, je fini par accepter la proposition de Titi d'organiser une 2 avec son aide, sa logistique, son expérience, tout en lui expliquant ma crainte de ne pouvoir m'impliquer autant que dans la une : nouvelle activité professionnelle, deux bambins en couches etc... Confiants, Salamandre 2 naissait.

Voilà pour le préambule, un peu long je vous l'accord.

Pour ce qui est du retex de cette Salamandre 2 cela va être plus compliqué puisque moi même, nous même, ne l'avons pas suivi.

Comme je l'ai dit à TOUS joueurs qui est venu me trouver pendant l'op en se rendant compte que quelque chose clochait : Nous sommes TOUS responsables de cet échec, en tout cas selon moi.
Déjà, connaissant certain joueurs, leur façon de jouer, ce qu'ils avaient aimé sur la une etc... j' avais de gros doutes quant à la clarté des consignes fournies pour l'op : Règles floues, pas de dress code, pas de règles OUT précises, pas de médic, des largages en véhicule, des escouades commandos à la « venez comme vous êtes » (des équipes de 3, d'autre de 7...), des questions qui fusent sur divers forum et auxquelles on ne répond pas, JE ne sais y répondre et n'arrive pas à trouver de réponses.
Les joueurs étaient comme moi, comme nous, avides de réponses.
Premiere difficulté : la conception de milsim est plus ou moins subjective et rassemble différents joueurs ayant la même culture milsim... de là à dire qu'une est mieux que l'autre non, mais il était clair que le Milsim de Titi n'est pas nécessairement celui que JE (nous) connaissions.
Selon moi c'est une première difficulté, d'autant que d'un côté on dit : débrouillez vous, soyez responsables, faites vos chois et « tout ce qui n'est pas interdit est autorisé », et de l'autre on commençait à avoir un scénario franchement léché et peut être un peu trop « chronométré » qui laissait de moins en moins place à l'impro.

Re Bref,

Pour résumer au niveau de tout ce qui selon moi à merdé et nos mauvais choix :
- Largages véhicules : Long, vomitif, réquisitionne 2 orgas TOTALEMENT, impossible de converser en radio ou par TPH, te fait changer de vallée et perdre le réseau, t'oblige à une logistique de fou : Pose/dépose, horaire ? Emplacement ? Au bout de combien de temps les joueurs considèrent t ils que l'exfiltre est abandonnée ? Qu'on les a oublié ? Qu'on est en retard ?
Mode de transport dangereux.
En discutant avec Ahmed il me disait cet après midi que nous avons fait trop « d'assistanat » auprès des joueurs (ce sont ses mots). « Ils venaient pour en chier et ça vous auraient libéré à d'autre taches, ça n'arrêtait pas les allers retours ». C'est une première erreur.
- Règles de médic floues : Jusqu'à la fin de l'action, ça n'est pas assez précis. Avec tout le faire play du monde on ne peut pas rester sans plus d'informations, par exemple une infiltration de nuit ça peut prendre plusieurs heures... Qui pour rester 3h sans bouger après avoir été out silencieusement ???
-Objectifs commandos non mis en place à l'avance. Pour ne pas être grillé par la milice. Cependant, une fois débordés dur dur de lacher tout le monde pour aller installer des éléments de jeu ou pour aller taper un rôle PNJ. Ce qui a engendré le sentiment de je cite : « jouer les randonneurs facteurs... »
- Manque de communication entre orgas (trop?) : on se met d'accord sur un rattrapage, une solution de repli et impossible de le mettre en pratique.
- Des co orgas à qui on a un peu jeté le scénar à la gueule le vendredi matin et avec qui il était également impossible de communiquer pour les aviser de changements de plans.
- Trop trop trop de missions. Une trop faible part laissée à l'improvisation, or sur un tel terrain, tellement grand, une communication si difficile (même si ça fait parti du jeu), seule une trame est maitrisable, le reste ce sont les joueurs qui le font.

Je ne sais que dire.

Ce que je tiens à dire : Je suis totalement responsable de cette op. D'abord c'est « MON » terrain, mes invitations, « MA » team qui porte la bannière Salamandre, MES co orgas, MON Titi, MOI qui gère la page facebook et surtout les conversations via messenger, MA commune.
JE porte l'entière responsabilité de cet échec et je ne le prends pas à la légère.
Hijack non plus et Titi non plus !
Je n'apprécie pas les insultes et réactions agressives envers Titi, il a fait beaucoup pour l'op, si ce n'est pas tout... donc forcément s'il y a eu des couacs Hijack et moi en sont moins à l'origine puisqu'on a « rien » fait ou presque niveau scénario... mais forcément quand on ne fait rien... on ne fait pas de conneries !
Donc malgré le fiasco total de l'op et des missions, le peu de bons souvenirs que vous garderez et l'occasion que vous avez eu de faire cette S2 c'est uniquement grâce à Titi. Et je vous fait l'impasse sur les centaines de kilomètres qu'il a fait en voiture ou à pied pour préparer cette Salamandre, donc avoir une opinion PERSONELLE quant à qui est responsable de quoi, c'est une chose, mais il ne faut pas être radical à ce point car je pense que personne n'a fait ses erreurs consciemment.

REMERCIEMENTS et DEDICACES :
CHAOS, alias le « chef » de la résistance, joueur/orga à qui on ne devait donner que quelques infos en fonction du déroulement de la partie, et qui s'est retrouvé catapulté orga contre son gré sur une grossière erreur de notre part.
LYLIH qui a filé la main pour toute une aprem nettoyage de l'aven (BEAUCOUP de travail), qui a prêté du matériel, qui a moisi dans la grotte pour offrir quelques moment RP et pour le plaisir des joueurs avant de filer la main à l'organisation quand l'op partait en cacahuète.
DIMITRI l'acolyte de Lylih qui a également subit toute la merde de l'op et est resté patiemment auprès de Lylih à jouer un peu de RP.
MIMO qui a fait beaucoup d'allers retours avec sa voiture, entre largages de joueurs, récupération de matos et autre... Ce n'était pas ma volonté mais il a aidé et donné de sa personne.
TITI qui a permis et organisée cette S2, qui s'est énormément investi.
JONDO le binôme de Titi, qui avait créé des bonnes missions secondaires et qui a lui aussi véhiculé pas mal d'unités dans son Pajero blanc.
HIJACK qui est juste lui même ! Discret et pourtant toujours tellement indispensable. Il ne s'est pas joint à moi pour le speech final mais nous l'avions décidé et discuté ensemble, il était affairé auprès du service du repas notamment. Je le remercie également d'être resté à mes cotés jusque bien tard pour le nettoyage complet du temple, de la place, des véhicules ainsi que leur restitution le lendemain matin à 8H avant d'aller bosser. L'homme de l'Ombre !
MESSERSCHMITT et SHOOTGAME l'intention était là et la promesse était belle ! Ce n'est que partie remise.
L'ENSEMBLE DES COMMANDOS, qui ont su garder le cap, le physique et à peu près le moral malgré leurs solitudes respectives sur ce terrain immense et face au sentiment de faire une grosse rando sans queue ni tete.
FSA 78 pour leur volonté de donner un sens à chaque instant de l'op, leurs bonnes idées en amont (malheureusement avortées), les missions qu'ils se sont inventées (lol), leur « professionnalisme » dans leur façon de jouer et le petit moment réaliste et immersif du vendredi soir (brief de mission pour attaque de caramel, manœuvre de déceptions etc)
ALPHA TEAM pour leur déplacement et leur franche indulgence malgré tous les sacrifices qu'ils ont du faire pour venir d'aussi loin et leurs interrogations légitimes avant l'op...
SEVE et ses amis MSS, toujours de bonne humeurs, à fond dans leur rôle, un plaisir de les revoir et une tristesse de vous avoir déçu.
DGS/DV des mecs carrés, droits, volontaires à partir sur toutes les missions, je l'ai constaté et ils ont bien ramassé physiquement aussi.
GROUPE ARIEGE une phase de reco du camp de caramel juste épique... (c'est moi l'orga en radio qui t'ai dit de ne pas tuer le chef de la résistance;) comme tu l'as dit, quand on est en observation... on ne out pas ^^)
SKULLSHARK vous nous avez fait de supers photos et avez eu l'honnêteté de nous faire votre feedback dès le dimanche matin, en face à face. Comme vous l'avez dit, vous avez eu la chance d'avoir un orga attitré et c'est déjà ça.
CTR03 je vous kiff trop ! Iruma au taquet dans le village, avec la carte et des check point bien réfléchis, des debrief à chaque retour de ses opérateurs etc... Zouz qui revient de 3h de captivité avec un échange foiré et qui trouve le moyen de me saluer avec un grand sourire ! C'était trop bon.
Le baume pour barbe d'Iruma... je te le dis... LE BAUME
HEADGREEN, mes amis de PARIS, toujours un régale de vous avoir à la maison (ce sont les chouchous qui dorment chez l'orga avant chaque Salamandre). Même ma femme vous apprécie, c'est dire si vous êtes bons ^^ Personne n'a vomi cette année... homéopathie ?
FLASHBACK, désolé les gars... On vous a pas gaté niveau résistance. Je retiens la tête blasée de Strecko quand il m'a vu tandis qu'il arrivait dans le temple en tant que prisonnier... Enorme !
TANITHS, désolé également. Une horreur pour vous cette op. Merci d'être venus le dimanche au repas et de partager avec nous votre mécontentement tout à fait légitime. Nous nous rattraperons.
ONZE DE PIQUE Merci RED pour ton optimisme maladif. Ta sincérité et ta disposition en pleine op à t'adapter aux orgas et à chercher à créer du jeu en toutes circonstances et pas nécessairement dans ton intérêt. Ton feedback est à l'image de ta personnalité : mesuré, droit, honnête et positif. Merci Pierrot également pour ta bonne humeur entre deux coups de gueules légitimes.
WOLFGANG : On se rattrapera les gars. Heureusement j'ai la satisfaction de savoir que Solso va faire une énorme plus value sur son pick up Salamandre MDR et je me console en me disant qu'avec il fera un gros barbec pour toute sa team:)
PUMAS merci d'être venus représenter ! Content de vous avoir revu et j'espère vous revoir en de meilleurs circonstances
BIDASSE t'es la légende de Salamandre mon pote ! La mascotte ! Merci pour ton coup de main jusqu'au nettoyage du temple et des véhicules !

L'ensemble du casting a été vraiment au top. Avec toutes ces difficultés d'orga, ce manque de communication, les longues pauses etc... seules la qualité des joueurs et leurs supers personnalités ont permis de garder un cap positif et d'éviter tous dérapages ou incidents/faits de jeu qui auraient été dommages.

REMERCIEMENTS à la mairie de St PAUL, à l'ensemble des propriétaires des terres sur lesquels nous jouons (99% du terrain), au MAIRE qui nous a défendu nous et notre projet, faisant front à une personne élue du département venue jouer les troubles fêtes pendant l'op.
Remerciement tout particulier à Ahmed, sa femme Françoise, sa Fille et son personnel des Terrasses de Saint Paul pour leur bonne humeur et leur immense sympathie.

Une dernière fois, toutes mes excuses pour tout ce qui a été raté sur cette op, une grande déception pour vous, une immense pour moi.

Merci de ce retour Alba .

Retex (tardif) de l'équipe Blacksheep, 4 PAX mercenaires.


Salamandre 2 n'a clairement pas été à la hauteur de nos attentes, et je pense que la non-communication fut le problème principal de l'OP.


Pré-OP

Inscrit rapidement, l'avant-OP a été marqué par le manque total d'informations des orgas. Étant inscrit comme chef d'équipe, je n'ai eu accès à aucune informations, il a fallu contacter les orgas pour avoir ne serait ce que l'heure de début d'OP. On m'indique que mon chef de groupe avait du recevoir toutes les infos (T-Man, SEVE), mais ce dernier n'avait pas plus d'infos que moi.
Bref, les seules infos qu'on a eu : début de jeu le vendredi à 8H00, que nous faisons parti de l'escouade SEVE-MSS. On avait bien sûre les quelques règles mises en place (règle de touche, interdiction pyro, chargeur avec capacité réelle, etc).


Déroulement d'OP

L'OP commence presque à l'heure. 1er briefing : on apprend que les escouades ont des couleurs, et que nous sommes Ivoire en compagnie des MSS et des SEVE.

Notre première mission consiste à tenir et patrouiller sur le "GR de Pays du Tour", entre le Sud de Mandajors et le point dit "la Rochelle". Les FSA s'occupent de protéger le GR à l'Est, à partir de "la Rochelle". Pour cette mission, Ivoire est renforcé par l'équipe ALPHA et les SHARK. Extraction prévu à 15H.
Le groupe Blacksheep + ALPHA est chargé de tenir le pont du GR, au sud-Est de Mandajor, tandis que les SEVE/MSS font jonction avec la FSA. Il était initialement prévu que les SHARK soient positionnés au milieu de l'axe que nous devons couvrir (ils n'ont pas été dropés en même temps que le reste de l'équipe). Nous apprendrons durant la mâtiné que les SHARK n'ont pas reçu cet ordre, et qu'ils couvrent actuellement l'église de Mandajor.
RAS pour nous jusqu'à 14H, à part un habitant qui se balade avec un fusil de chasse sur sa propriété, à environ 100 mètres au NE de notre dispositif. Nous protégeons notre zone et gardons un regard vigilant sur les crêtes au Nord et à l'Est de Mandajors.

A 14H, nous intervertissons notre position avec le groupe SEVE - MSS, qui ont de leur coté dû renforcer dans la mâtiné les FSA qui subissaient des attaques sur l'axe qu'ils protégaient. Nous montons des patrouilles. Les ALPHA se chargent d'escorter des "randonneurs" le long du dispositif jusqu'à Mandajors, ou ils arrivent à contacter le QG pour demander l'extraction. Je gère la transmission radio entre les PAX de Mandajors et les FSA, auxquels j'apprends qu'on va être extrait, mais pas eux ... nous sommes récupérés à environ 15H, laissant les FSA un peu seuls. Ces derniers seront extraits un peu plus tard.

Arrivé au QG, débrief rapide : on n'a rien vu à part les randonneurs.


On apprend que notre prochaine mission est d'aller récupérer un otage retenu dans "la grotte de Calabrien". Un effectif conséquent est mobilisé : environ 30 PAX. Départ prévu à 17H00 mais effectif à 17H45, les véhicules n'étant pas disponibles avant. Nous sommes dropés au sud de Brugairolle, et rallions rapidement l'épingle au NO de la grotte. Des équipes descendent à la recherche de l'objectif, tandis que nous assurons la sécurité sur le GR. Nous distinguons de l'autre coté de la vallée des voix et un véhicule qui manœuvre (environ 300m direction O-NO, puis nous voyons de l'autre coté de la vallée un véhicule orga qui s'éloigne ... le retard de 45 minutes nous a mis hors timing.
Un premier groupe rallie le chemin. Ils n'ont pas trouvé la grotte, et décident de partir à la poursuite du camion, sur le GR. Nous décidons d'attendre le reste de l'escouade Ivoire, qui a réussi à localiser la grotte, dans laquelle se trouvent 2 "mineurs". Ils rallieront 20 minutes plus tard, et nous rejoignons le Col d'Uglas, notre zone d'extraction, sur lequel nous sommes récupérés à 22H00.


De retour au village, on apprend qu'un camp FS a été repéré sur la montagne dite "les caramels", et une attaque va être monté. Les FSA nous font un briefing de qualité au vu du temps de préparation, et un groupe d'attaque se forme. Je n'ai pas pris part à la mission, n'ayant pas souhaité laisser un de mes coéquipiers seul qui n'était pas chaud pour faire la mission. Les 2 autres PAX de l'équipe, eux, ont participé.

Le village subit une attaque à 1H00 environ, heure de départ prévu de l'attaque. Mauvais timing : presque tout les mercenaires sont dehors et armés. L'attaque NMI est repoussée. A noter l'utilisation, normalement interdite, de matériel pyro (fumi et grenade), ainsi que des chargeurs aux capacité étonnamment grande pour certaines réplique d'assaut (dans les 2 camps).
Avec un peu de retard, l'équipe d'assaut quitte le village, qui se vide ensuite petit à petit de ses patrouilles de surveillance. A 2H30 nous ne sommes plus que trois à "garder" la place principal du village. Les NMI entament alors un peu de harcèlement, ce qui a pour effet de nous réveiller un peu et de faire lever la relève. Nous allons nous coucher à environ 3H30, alors que 6 à 8 PAX nous ont relevés.
On a appris pendant la nuit, après le départ du groupe d'assaut, que les orgas ont prévu de faire échouer notre attaque volontairement, en renforçant le camp FS avec les troupes qui avaient attaquer le village, dans le but de ne pas casser le scénario ... on s'est quand même demander de quel scénario il devait s'agir, étant donné que personne ne semblait au courant qu'un tel scénario était en cours durant l'OP.


Samedi matin, levé 7H30. Nous allons aux nouvelles de l'attaque de la nuit. On apprend qu'on est censé bouger et quitter Saint Paul, et qu'un brief devrait avoir lieu à 8H30 ... mais rien avant 9H20 environ, heure à laquelle on nous dit de monter dans les camions sans vraiment nous expliquer pourquoi un tel déménagement, et ou nous allions.

Nous sommes dropés au niveau du hameau "Malabouisse", et nous rendons sur la zone de notre nouveau camp à environ 1km à l'Ouest.
Une première réunion entre chef d'équipe est organisé à 11H, réunion qui sera repoussé à 13H, étant donné que tout les groupes ne sont pas encore arrivé. On attend donc 2H ... sans rien faire ...
13H. Tout les groupes sont la, et un orga nous donne des infos : il semblerait qu'il y ai du mouvement sur Moncalm (à l'Est) et sur la montagne au sud du camp (Brugaunède et Ronc Sabale). Il informe également de certains de nos objectifs de la nuit à venir (sans vraiment entrer dans les détails) : des antennes à tenir le long du GR44 (au nord de notre camp).

Tandis que des équipes se dirigent vers Moncalm, Ivoire part par l'est pour faire le tour de la montagne au Sud du camp (Brugaunède et Ronc Sabale). Un regroupement est prévu avec les FSA, qui effectue le même mouvement que nous mais par l'Ouest, au niveau de réservoir d'eau.
Rien à signaler durant la patrouille. On fait le tour de la montagne et, encore une fois, on ne voit rien. Ayant moins de chemin à parcourir, les FSA sont arrivé rapidement au réservoir et nous ont averti par radio qu'ils repartaient vers le camps (nous étions assez loin du réservoir).
Arrivé au sud est du mont "Brugaunède" (point 484), on apprend par radio qu'il semble y avoir des accrochages au niveau du camp. On prend donc un raccourci, dans le but de soutenir les troupes engagées, mais l'action est déjà terminé lorsque nous arrivons sur place.


Petit à petit, les équipes reviennent, et commencent à se demander ce qu'on va faire maintenant. Nous n'avons aucune mission, aucun contact avec les orgas. Des bruits courent disant que l'orga est parti en live, que certains en sont venu aux mains ... j'arrive à contacter les ALPHA par radio (seul équipe restante sur le terrain), qui m'apprennent que l'OP est à l'arrêt car il y aurait des mecs blessés et perdu sur le terrain ...
Bref, au vu de ce qui a été fait jusqu'à présent (surtout le samedi), nous concluons que nous n'avons plus rien à attendre des orgas et que l'OP est morte. Certaines équipes essaient d'organiser des choses (attaque sur Moncalm), d'autre relâchent totalement la pression, d'autres équipes lèvent le camp.


Nous sommes déçu et dépité par la tournure qu'a pris l'OP. Nous décidons de rallier Saint Paul par le col au niveau de "L'escoudas", histoire de passer une nuit correcte (nous n'avions pas pris nos sacs de couchages au vu de la journée et la nuit qu'on nous avait annoncée ...).
Nous partons donc vers l'ouest et sommes suivi par le groupe SEVE/MSS, qui eux vont taper un camp NMI qui semble implanté au niveau d'un carrefour à l'ouest, selon leurs informations (carrefour à 6 chemins, au nord ouest de Brugaunède). Cependant, ils rebroussent chemin au niveau du carrefour, ayant eu des infos d'un engagement à l'est. Nous décidons alors de tenir quelques heures le carrefour, et nous mettons en place un dispositif pour couvrir les accès, en sachant qu'on ne pourrait pas arrêter un groupe conséquent au vu de notre effectif (4).

Après quelques dizaines de minutes d'attente, à environ 22H30, nous remarquons un véhicule au sommet de Brugaunède, et nous entendons plusieurs portes claquées. On se positionne pour recevoir un groupe qui devrait arriver du sud est. Mais ce n'est pas un groupe NMI qui arrive, mais un véhicule. Chacun se planque et laisse passer véhicule. Alors que le véhicule passe à quelques mètres de moi, je remarque 3 PAX NMI qui court le long du véhicule. Un peu surpris ... je n'ai pas de possibilité d'engager (à moins de refaire tout le flanc du véhicule orga). Ces 3 PAX passent à 15cm de notre gunner, allongé au pied d'un arbre (qui était dans la même situation que moi pour engager), et sortent un de nos PAX qui essayait d'intercepter le véhicule. Le véhicule partant vers l'Est sans s'arrêter (descente vers notre cam), les 3 PAX NMI prendront ensuite la fuite par le Nord après une riposte lointaine d'un de nos PAX qui était positionné au Sud (PAX que les NMI avaient également frôlé en entrant sur le carrefour, et qui n'avait également pas pu engagé à cause du véhicule). Bref, notre premier (et dernier) VRAI contact de l'OP a fuit, les PAX ayant utilisé à leur avantage une des seules règles de l'OP ...

Nous avons ensuite repris notre garde du carrefour 1H de plus, puis nous avons passé le col pour arriver à Saint Paul à environ 1H30. On y apprend que l'OP est belle et bien terminé. Je trouve dans la salle de la mairie des FS, des résistants et des mercenaires, qui n'ont pas l'air plus satisfait que nous. Je vais ensuite parler avec Alba, qui était de loin le mec le plus dégouté et déçu. Il était pleinement conscient que l'OP avait foiré, et savait pourquoi. Après un petit débrief avec lui, je rejoins mes gars pour dormir.

Le dimanche matin, l'OP est bien évidement terminé, mais il y a encore des soucis logistiques : le rapatriement des mercenaires par camion, prévu normalement à 10H (heure prévu de fin d'OP) n'est pas effectué, et les équipes qui étaient resté au camp ont du soit revenir à pied, soit revenir à Saint Paul avec leur propre véhicule ...

On fini quand même l'OP sur une touche positive : super repas qui fait du bien après les kilomètres parcouru durant 48H. Bravo à Alba qui a eu le courage et nous faire un débrief et des excuses.


Débrief global et remarques

Pour nous, le problème principal de l'OP fut le manque de communication.
Je cite le retex d'un PAX Blacksheep : "Aucune info préparatoire à part les règles, aucune histoire même minime pour poser le décor, les factions en conflits, des pistes sur les enjeux ou les missions qui nous attendaient.
Un week end de 3 jours à courir après des fantômes,".

Ce manque d'information aurait pu être compensé par :
- SOIT une communication plus stricte avant l'OP, avec des sections du forum réservé aux factions pour qu'elles puissent d'organiser.
- SOIT un brief de début d'OP complet, durant lequel il aurait été possible de rappeler de scénario (duquel on a JAMAIS été au courant) et l'organisation de la faction.

Il manquait également un vrai système de commandement. En effet, ce qui m'a marqué durant l'OP, c'est le gros soucis de communication des objectifs et des informations que les groupes récupéraient. Sachez qu'on a appris des informations, qu'on aurait dû avoir durant l'OP, dans le débrief des autres mercenaires ...
Ce soucis n'aurait pas eu lieu si un "général" joueur (et non orga) avait été mis en place dès le début (nous aurions également pu faire comme les FS qui ont mis en place leur propre système hiérarchique), ce qui aurait permis une meilleur centralisation des infos et des missions. Sur ce point, le vendredi s'est relativement bien passé coté mercenaire : on avait les missions, mais on ne nous transmettait pas les informations que les autres équipes récupéraient. Par contre, le samedi a été bordélique, car on n'a vu globalement que 2 fois notre orga : 1 fois le matin pour nous dire qu'on devait bouger, 1 fois à 13H pour nous dire "y a du mouvement ici et là, et ce soir, faudra certainement défendre là et là". Il n'y avait plus personne pour synchroniser les équipes, répartir les groupes logiquement sur le terrain ; ce qui a fait qu'au retour des groupes le soir au camp, toutes les équipes mercenaires se ont senti totalement abandonnées par l'orga, sans commandement, sans objectif ... sans rien à faire en résumé.

Je pense que les orgas vont tirer les leçon de cette OP. Il serait dommage qu'un tel terrain et qu'une équipe d'orgas qui semble motivée et investie tombe dans l'oublie à cause d'un (méga) fail. Ce n'est pas la première OP qui marche pas, ce ne sera pas la dernière. Je pense qu'il y a une réelle capacité à exploiter, pour proposer quelque chose à la hauteur de Salamandre 1. Tout comme nos amis de la SEVE, nous sommes prêt à revenir.
Bravo à Alba qui, malgré l'échec de l'OP, a assumé son rôle d'orga jusqu'au bout, contrairement à d'autre qui sont devenu des fantômes.



A part ça, cette OP a été pour nous l'occasion de faire de supers rencontres. Ça fait plaisir de croiser autant d'équipes compétentes, et avec qui ça marche. Du bon travail avec les SEVE - MSS - ALPHA (même si plus de contact aurait été apprécié). Un cadre et un terrain grandiose avec un potentiel énorme, qui j'espère ne sera pas laissé à l'abandon suite à cette OP.

La HEAD GREEN te remercie toi et ta famille pour tout! Saches que nous seront présent si OPUS3 envisagé.On espére pouvoir passer hors OP pour un petit tour des CEVENNES.LOL