[ Ksc ] Sig P232 |
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25/04/2007, 23:29
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Membre Groupe : Membres Messages : 92 Inscrit : 16/05/2005 Lieu : Somewhere over the Rainbow Membre n° 5,814 |
Préambule (un peu long) :
Il y a quelques temps, un topic s’ouvrait pour débattre quant à la réplique GBB idéale à destination des filles. Après moultes tergiversations, le résultat était sans appel : le petit pistolet semi-automatique sobre et élégant remportait la palme, face à toutes les autres répliques de poing confondues. Mais delà à en conclure que pour avoir une petite réplique semi-auto, il faut être une FILLE, il n’y a qu’un pas (ou une intervention chirurgicale) que je ne franchirai pas, et ma review en attestera. A la lecture du susdit topic, il ne me fallut pas longtemps pour que je sois pris d’une envie irrépressible : POSSEDER MOI AUSSI un lanceur semi-auto format poche ! Pour me persuader du bien-fondé de cet achat compulsif, les (bonnes) raisons ne manquèrent pas : - Enfin un VRAI back-up ! Pas un truc genre G17 à rail équipé comme un porte-avion, ou DE / Mk23 aussi encombrants et lourds que des AEGs. - Un peu d’"understatment" n’a jamais fait de mal à personne. - Renouer avec l’esprit James Bond (pas le P99 - pouah - mais les modèles antérieurs : Mod. 34 ou PPK), ça me convient… et puis c’est classe. - 400 grammes à la hanche : je pourrai enfin marcher droit. - Parce que je le vaux bien ! - etc Ayant déjà repéré le P232 dans les shops HK, c’est un peu par hasard que je trouvais ce KSC qui s’empoussièrait dans la vitrine d’un shop non loin de chez moi. Après une âpre discussion avec le vendeur, (et une bonne réduc.), il était mien ! La réplique : Caractéristiques : Fabriquant : KSC Cal. : 6mm BBs Taille : 169mm Taille canon : 91mm Epaisseur : 31mm (poignée) Hauteur : 115mm Poids : 370gr ou 445gr en version HW (ne me demandez pas quelle version je possède… Je n'en sais rien et ça n’a pas d’importance : si j’ai opté pour un compact, c’est aussi pour le côté "lightweight"). Versions : black, black HW, silver. Capacité : 12+1 Puissance : +/- 200fps (j’en mettrais pas ma main à couper) Mode de fonctionnement : GBB semi-automatique à platine intermittente (SA & DA), avec système "decocking" (levier de désarmement, qui fait sur ce modèle aussi office de sûreté). Accessoires : freins de bouche/compensateurs de recul, silencieux,… introuvables à l’heure actuelle, on peut encore les voir sur le site de ksc. exemples : Pour le RS, les intéressés peuvent aller sur le site du fabricant. La boite ouverte Contenu - réplique - chargeur - billes - chargette - petite clé allen - clé de démontage de valve (je suppose). - fascicule* * Le fascicule : la brochure KSC a disparu au profit de 2 ravissantes feuilles A4 pliées en leur milieu, agrafées et estampillées "les 3Prouts"… Quelle chance Aussi inutile que navrant. NB : Aux possesseurs de P232 : n’hésitez pas à enrichir ma review avec des éléments inclus dans la brochure et qui m’auraient échappés. KSC Sig Sauer P232 Pièces métalliques : Chargeur (en grande partie) Hausse Marteau Détente Griffe d’extraction Decocking Bouton de verrouillage du chargeur Levier de démontage + qqs pièces internes (ressort récupérateur, inner barrel, arrêtoir de glissière…) Pièces plastiques : Le reste : ABS de bonne facture, quoique le canon "chromé" fait un peu trop plastique à mon goût. Marquages : Glissière : Côté droit Côté gauche Carcasse : Sous le levier de démontage (entouré en rouge sur la photo) : "KSC corporation" Le long de la poignée, sous l’arcade de pontet : "S300847" Plaquette gauche : "P232" Plaquette droite : "Sig Sauer" Chargeur : Le détail qui… La griffe d’extraction fait un peu saillie et laisse entrevoir le marquage rouge qui indique que la réplique est chargée. Manipulation Prise en main : Ergonomique, naturelle, en un mot : agréable. Chargement : Facile avec la chargette (bien pratique). Verrouillage du chargeur : Situé au talon de la poignée, c’est un système plus basique que le bouton poussoir de chargeur, mais qui inspire plus confiance que ce dernier. Le bouton poussoir situé à la naissance du pontet peut être pressé par inadvertance dans le holster : s’ensuit généralement la chute (et parfois la perte) du chargeur. Dans le cas du P232, cet incident ne peut pas se produire. Arrêtoir de glissière : Il n’y en a pas, ou plutôt il y en a un, mais il est interne (cf. le chapitre "démontage"). Decocking : pour le tir en double action... Petit rappel à propos du decocking (pour les noobs, of course : je ne veux pas vexer les "pros"). Sur la première image, la réplique est en configuration de tir « simple action » (simple action = quand on appuie sur la queue de détente, on libère le marteau) : on a chambré une bille en faisant coulisser la glissière d’arrière en avant, et le marteau est à l’armé. Le decocking ou levier de désarmement est visible dans le rond rouge. Sur la deuxième image, le decocking a fait son office en rabattant le marteau sans provoquer le tir de la bille (le marteau n’est en fait pas complètement rabattu). Avantage sur le terrain : une fois le marteau rabattu, on peut remettre le P232 dans son étui et l’avoir en config. de tir "double action" (double action = quand on appuie sur la détente, on arme le marteau, puis on le libère) avec une bille chambrée. Sureté : Le decocking fait aussi office de sureté. Decocking relevé : la sûreté est active et bloque le mécanisme de gâchette. Cette sûreté peut être activée quand le pistolet est en configuration simple ou double action. Elle ne peut pas être utilisée quand le marteau est au repos (totalement rabattu). Visée : 3 points blancs (1 sur le guidon, 2 sur la hausse) ; classique mais ça marche. Hausse réglable en dérive. Le tir impression/sensation : Kick sympathique, vraiment un bon feeling. Essai : Tir rapide à 10m sur feuille A4, weaver stance. 2 tirs en double action, dont un double tap. Peut mieux faire… (le tireur, pas le Sig). Pour un back-up, ça suffit amplement. Démontage On enlève le chargeur, on baisse le levier de démontage, on tir la glissière en arrière, puis arrivé en butée, on la soulève. La glissière coulisse sur le canon et sort d’elle-même, poussée par le ressort récupérateur. Voici l’arrêtoir de glissière interne : Lorsque le chargeur est vide, il lève l’arrêtoir qui bloque alors la glissière en arrière (sur la photo, l’arrêtoir est en position levé). Une fois le chargeur ôté (ou lorsqu’il est réapprovisionné en billes), il suffit de tirer un peu la glissière en arrière : cela débloque l’arrêtoir qui redescend de lui-même. La glissière revient alors en avant. Hop-up : Pour y accéder, il faut ôter la glissière. On insert la clé allen dans l’ouverture et on fait pivoter le hop-up de gauche à droite pour maximiser son effet (il y a des crans qui fixent le hop-up). Conclusion : Avec le P232, KSC aura fait des heureux… en tout cas un sûr. Les + : TOUT Les - : - accessibilité du hopup (et encore…) - finition de l’outerbarrel (c’est vraiment parce qu’il faut trouver un aspect négatif) - portée ? capacité en billes ? Pour certains oui, mais pour moi, ça n’a rien de réhidibitoire : un back-up, c’est fait pour dépanner, pas pour sniper ni défourailler à tout(e) berzingue. - autonomie : un plein de gaz "été" permet une vingtaine de tir. - c’est dur de faire une review (c’est ma première et je suis lessivé). Ayé, c'est fini... ou presque** Sid’ ** Apparté : port et clipdraw J’ai mis un clipdraw (pince) sur ma réplique, histoire de pouvoir le porter à la « Belmondo » sans qu’il ne se perde dans les tréfonds de mes jean’s. La pince est amovible (dévissable). Une fois la pince dévissée, le P232 peut être porté dans son holster. Ce message a été modifié par sideoiler - 16/04/2009, 21:41. |
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