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> [asg] Dsa Sa.58 Osw, Le FAL Made In USA
H3cate
posté 13/10/2018, 10:36
Message #1


Moron Babe.
**

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DSA SA.58 OSW, "par" ASG.


Introduction :

Il y a quelques années, lassé de jouer au m4 block II, comme 40% de la population airsoftienne (40 autres % joue au G36C, choisi ton camp camarade !), j'ai cherché une réplique originale et un peu old school, et je suis tombé sous le charme du FN FAL. J'ai acheté un FAL Para King Arms, que j'ai torturé dans tous les sens pour réussir à en sortir le meilleur. Et finalement je l'ai revendu pour monter un m4 LVOA... Bref.

Je reprochais pas mal de chose au king arms, à savoir :
- une conception alambiquée, rendant le démontage laborieux. King Arms a fait le choix de proposer un FAL qui se présente comme un "Mod" de la série des Sig 550/551/552 C'est donc simplement un corps avec une méca complète de Sig. Et une queue de détente de FAL.
-des soucis de sélecteur, compliqué, qui se bloquait en semi, et avec un safe pas toujours opérationnel...
-une réplique énorme mais avec un volume interne ridicule : une galère pour y caser un mosfet et câbler le tout (version avec RIS + Crosse pliante).
-des accessoires horriblement chers (175$ le RIS, 20$ par chargeur, 47$ le top cover avec rail)
-un montage un peu artisanal ( mon FAL avait des joints en plus pour pousser le bloc hopup contre la gearbox. Résultat, mes chargeurs s'enclenchaient très mal, tordaient le bloc hopup, ce qui produisait des fuites entre le nozzle et le joint hopup. Dans la gearbox, les bushings étaient tellement épais, que même sans shims, les gears étaient bloquées...).
-Une position de la poignée pistolet et un pontet non conforme. A cause des choix de conception et de la position de la gearbox, la poignée est un bon centimètre au moins trop en avant. Vous allez dire que ce n'est pas grand chose, mais dans les faits, ça change pas mal l'allure, et la prise en main.

Malgré cela, le FAL KA reste une superbe réplique, et sa tronche me manquait. Et voilà qu'une grosse promo tombe sur le Sa.58 ASG. Achat Impulsif dans 3.2.1 ... CHECKOUT !

ASG, vraiment ?


Comme vous le savez, ASG ne produit pas grand chose et repack beaucoup. Le Sa.58 ne déroge pas à la règle. Mais repack de qui ? Initialement, cette réplique a été produite par Classic Army et vendue chère ( plus de 400€ si je me souviens bien). Plus récemment, une tripotée de modèles a fait son apparition. Jing Gong, Matrix, Echo1, Quality Power, AGM, ZL... Sur la page de la réplique, le shop annonce Classic Army. Après tout, ASG la présente dans sa gamme "Pro Line", dénomination proche de celle du catalogue CA. Dans les reviews qui traînent sur les différents shop, on peut lire tout et son contraire. Au final, on ne sait plus trop à quoi s'attendre.

On va arrêter de tourner autour du pot : sans surprise, CE N'EST PAS DU CLASSIC ARMY.

Et on va également anticiper la suite : à 300€ pour du cheap, c'est trop chère. Mais on va y revenir.

La boite :

Il faut savoir que la réplique était vendue comme un modèle d'exposition n'ayant cependant jamais servi (d'où la remise). Il était annoncé que la boite était abîmée. Pas grave, ce n'est que du carton.

Mais ce carton, parlons en.



ASG a choisi avec une grande intelligence de déposer une réplique de près 3,5kg sur deux misérables bloc de polystyrène. Rien pour la caler verticalement, et rien pour protéger le levier d'armement assez protubérant du FAL. Le résultat est sans appel : à la moindre compression le levier d'armement va prendre l'air en perforant le carton... Et ce malgré l'emballage du shop tout à fait correct.



A titre de comparaison, la boite du FAL KA est immense, épaisse, remplie de mousse dense à la forme de la réplique, avec une couche de mousse protégeant le couvercle. Et le levier d'armement est démonté. Un autre monde. Je sens monter la contestation à base de "Oui, mais le King Arms coûte 450€. Pour le prix, ils peuvent bien mettre un belle mousse". C'est vrai qu'en France, le KA est complètement surcoté. Le mien avait été acheté chez Uncompany pour ~240$ + 80$ de port, TVA offerte, et avec le taux actuel du dollar (~0,8€), on ne doit pas être loin de la même chose. Et on a quand même le droit à la jolie boite.

Le reste de la boite : un mode d'emploi (youpi), un chargeur HiCap dont la trappe est cassée, une chose qui se veut un An/peq 2, mais que par respect pour l'original, j’appellerai simplement "battery box". Au passage, elle aussi est cassée et incomplète. Modèle d'exposition qu'on vous dit.

Premier contact :


On a ouvert la boite, et on prend la réplique dans les mains. Mmmhh, ça bouge, il y a du jeu dans la poignée. Ah non, en fait la poignée me reste dans la main. Intéressant. La cause ? La vis qui la retient, à son cul, est complètement foirée. Et plus amusant, elle est même coupée. J'ai comme un doute que ça soit d'origine. Mais on y reviendra dans la suite, en parlant de l'interne. Chaque chose en son temps, et focalisons nous sur l'externe.

La réplique est tout métal en extérieur, à part la poignée pistolet. La teinte prédominante est une peinture noire brillante, assez propre. Les parties mobiles (guide du levier d'armement, queue de détente, sélecteur, passage de sangle, éléments de visée, extrémité du gas block, mag catch, bolt catch, et ce levier à l'arrière, sous la hausse, dont j'ignore l'utilité) sont dans un espèce de Gun Metal qui offre un contraste sympa avec le reste de la réplique. La partie supérieur du ris est également dans une teinte plus grise, avec un finition assez proche de ce qu'on peut avoir sur le King Arms.

La réplique étant un modèle d'exposition, elle présente quelques impacts, sur le cache flamme ( de type m4, 14mm négatif, avec vis de contre serrage, en alu très léger), sur "l'oreille gauche" du guidon, les arrêtes des rails, et sur la crosse. Rien de très méchant, et tout à fait en phase avec ce à quoi je m'attendais en achetant un modèle d'expo.

D'un point vu finition, l'ensemble est très correct. On note quelques points d'injection visibles sur "l'oreille droite" du guidon, sur "l'oreille gauche" de la hausse, et sur la partie basse du RIS. Celle ci souffre également, coté droit, de traces d'usinage, et dessous, de traces de coups de lime. Rien de vraiment rédhibitoire.

ASG ayant acheté la licence DSA, on a le droit à des marquages blancs au laser des deux cotés de la répliques, rappelant à l'heureux possesseur le nom du fabricant. Coté gauche, on spécifie le modèle, coté droit, on nous accorde un numéro de série (unique ?) et le marquage ASG Cal 6mm, qui est toujours aussi discret qu'esthétique...

Les éléments de visée :

Ils sont massifs, d'un modèle différent de ceux retenus par King Arms. Très bas, ils sont difficiles à utiliser. La faute en incombe aux deux hausses, notée 250 et 150, dont les trous, de toute évidence du même diamètre ou peu s'en faut, font la taille d'une tête d'épingle. On ne voit pas grand chose au travers, et on cherche désespéramment le guidon, qui dépasse très peu du RIS. Passer de la position 150 à 250,et vice et versa, demande par ailleurs un effort conséquent tant la rotation est difficile.

L'avantage, vu leur épaisseur, est qu'ils ne risquent pas de casser, contrairement au guidon très fin du King Arms.

La crosse :

Elle parait moins costaude que la King Arms, avec laquelle on la sensation de pouvoir détruire un bunker. Mais dans les faits, celle ci non plus ne devrait pas mollir. L'articulation ne présente aucun jeu, et sa manipulation demandera ici aussi, de fournir un véritable effort. Pour la replier comme pour la déplier, il faut la pousser vers le bas puis la mettre en rotation. L'axe de rotation est une goupille enchâssée, avec une seconde goupille pour la bloquer. C'est plutôt bien vu comparé au King Arms dont l'axe était une vis terminée par un écrou qui avait le mauvais goût de se desserrer à chaque manipulation de la crosse.

La base de la crosse n'est pas partie intégrante du lower. Cependant aucune vis n'est visible extérieurement : celle ci se trouve à l'intérieur. Aucun jeu entre les deux éléments.

La crosse elle même est composée de deux tubes encastrés dans l'articulation, et maintenus par une goupille. Manque de bol, c'est là qu'il y a du jeu. Il est faible, mais, ramené à la longueur de la crosse, ça se fait sentir. Il va dont falloir que je regarde pour chasser cette goupille, et rajouter un peu d'épaisseur. A savoir, la petite pièce verticale entre les tubes est en plastique, là ou la KA était tout métal.

Le RIS :

En plus des points précédemment évoqués sur le point d'injection et les traces d'outil, on va parler du montage du RIS. Il n'est pas parfaitement jointif avec le upper receiver : un petit espace de 1 à 2 mm reste visible sans que ça soit très choquant. L'alignement des rails supérieurs est plutôt bon dans le plan vertical, mais présente une petite marche dans le plan horizontale. Les rail supérieur est mesuré à 20,7mm, le rail inférieur à 20,5mm, et les rails latéraux à 20,2mm. L'ensemble ne présente pratiquement aucun jeu, ni en rotation ni en translation.

Pour démonter l'ensemble, il faut défaire les six vis BTR qui maintiennent la partie haute et la partie basse ensemble. On peut ainsi enlever la partie haute et avoir accès au gas tube et au câblage. On remarquera que le canon a un passage pour les câbles, mais les arrêtes sont assez tranchantes, et méritent d'être poncées. Cela laissera également plus de place aux câbles pour passer entre l'outer et la face intérieure du RIS.

Pour finir d'enlever la partie basse, il faudra au préalable avoir démonté la boucle de sangle et le cache flamme. On dévisse alors la vis qui se trouve sous le guidon, on la sort, et on peut retirer la partie inférieure en la sortant vers l'avant. Cette pièce est maintenue en tension grâce à un ressort , un peu à la façon d'un RIS KAC. Sauf qu'ici, le ressort pousse l'ensemble du RIS vers le bas, causant le décalage avec le top cover. Celui ci devrait donc pouvoir se régler en rajouter un peu d'épaisseur sur le gas tube.

A titre de comparaison, le RIS KA se montait au poil de couille près. Pas de ressort, le maintien était assuré par une lame de caoutchouc. Ça faisait un peu plus bricolage, mais au final, zéro besoin de calage. Le reste est assez identique, si ce n'est que l'emplacement de l’écrou, à l'avant de la partie inférieure, fait exactement la taille de celui-ci. Il est donc bloqué en rotation, ce qui facilite le montage/démontage.

Levier d'armement, culasse, et autres trucs mignons :

Comme annoncé plus haut, le levier d'armement du KA était démontable. Bonne idée pour le transport, moins bonne en phase de jeu : tendance à se dévisser, risque de casse. Ici pas de soucis, c'est une grosse vis qui passe au travers, c'est fixe, et tant pis si cette vis n'existe pas sur le vrai. On tire, ça semble solide, et... Tiens, ça reste en arrière, pas de ressort pour le ramener ?

Et non, contrairement au KA, on a ici un bolt catch fonctionnel. Donc on repousse le levier d'armement, on pousse/tire vers le bas le bolt catch, et SCHLAK. La culasse revient dans un bruit assez violent, attention de ne pas y laisser ses doigts. Donc un petit feature pas très utile en jeu, mais sympathique, et qui rend tout de même plus facile l'accès au hopup.

Le mag catch est situé juste à coté du bolt catch, sur le coté droit. Il s'actionne très facilement avec le pouce de la main gauche (en étant droitier), ou avec l'index de la main droite. Si vous avez des grand doigt, cette manip' doit même être réalisable juste en tendant l'index. C'était le cas sur KA, du fait de sa poignée pistolet trop en avant.

Le sélecteur est différent des modèles de FAL classique : DSA a modernisé un peu la chose, et passer d'un mode de tir à l'autre ne demande une rotation que de ~15°. Une petite prise en main est nécessaire mais le full est plus accessible que sur le FAL classique.

Le pontet est rigide et pris, d'un coté, dans le corps, de l'autre, sous la poignée. Sa forme est toujours discutable, mais reste meilleur que l'espèce de pontet en acier ressort du KA.

Sur la partie arrière se trouve un levier, qui peut être ramenée en arrière qui revient à sa place sous l'effet d'un ressort. Aucune idée de l'utilité du bouzin. Levier de decocking ? EDIT : Non, c'est surement le levier qui permet, sur le vrai, d'ouvrir l'arme en deux, en la pliant autour de l'axe de rotation formé par les deux grosses vis de part et d'autre du corps, et qui permet un accès rapide à la culasse.

Enfin, à l'avant, se trouve un "petit robinet" qui permet; sur le vrai, de régler la quantité de gaz envoyé au piston assurant le réarmement. On peut ainsi réduire le recul mais en perdant l'automatisme de l'arme (mes excuses aux spécialistes si ces explications sont un peu naïves). Donc en airsoft on s'en tamponne, mais là, la pièce est tout de même mobile sur la réplique. Pour la tourner, il faut normalement appuyer sur la grosse patte (version étendue sur le Sa.58, beaucoup plus discrète sur le FAL) puis tourner. Ici, elle se tourne sans être obligé d'appuyer sur la patte. J'ignore si cela est du à la réplique ou à des manipulations peu précautionneuses de mon modèle d'exposition. Sur le KA, cette pièce était également mobile, et ne présentait aucun jeu.

Les entrailles de la bête :

Y accéder, sur le KA est vraiment un enfer : il faut absolument tout démonter sur la réplique : crosse, sélecteur, grip, top cover, ris...

Ici, ce n'est pas tout à fait la même histoire. Le ris peut poser problème si vous y cachez un mosfet (ce que je ferai par la suite) ou si les câbles coincent. Le reste est très facile. On défait les deux grosses vis de chaque coté, on tire, le upper d'un coté, le lower de l'autre "eeeeeeet, ça s'ouvre" (j'aime beaucoup cette citation de cl4p Tp). Pratiquement comme un m4 ou un g3. On a alors accès au bloc hopup et au canon, toujours comme un m4.

Maintenant pour libérer la gearbox, il suffit de dévisser la vis au cul de la poignée, comme un AK. On prend les bonnes choses des deux cotés. Bon, en théorie. Puisque vous n'avez pas oublié que ma vis tire un peu la gueule, et que le taraudage de la cage moteur n'est pas en meilleur forme. Donc non seulement la vis a de toute évidence été coupée, mais en plus, la cage moteur a été limée. A moins qu'un client ne soit venu avec sa lime pour s'amuser, je ne pense pas que ça soit excusable pour "un modèle d'exposition qui n'a jamais servi".





On fait passer cette petite colère froide et on continue. Quand la poignée est dévissée et ôtée, le pontet tombe. On passe le sélecteur en Safe, et on tire la gearbox vers le haut. Et ça vient. Vraiment trop facile.

On se retrouve donc avec une v3 tout ce qu'il y a de plus classique, à l'exception de la selector plate en métal, complètement spécifique, et du cut off, qui est une version légèrement modifié du modèle classique. En cas de casse ou d'usure, il devrait être possible d'en bricolet un depuis un modèle pour AK. Le selector plate en métal, c'est bien parce qu'elle sert aussi de sécurité :



Sur le KA, la sécu se fait comme une sur un sig ou une ak, coté droit de la gearbox. Ici, en Safe, la selector plate vient se glisser sous détente et la bloquer. Manque de bol, la mienne a du jeu, et en voulant la bricoler, je l'ai pliée en deux. Heureusement, la pièce Classic Army est trouvable en spare, et parfaitement compatible. Cette dernière est en plastique, mais n'a plus jeu. Un mal pour un bien.

On l'a vu la cage moteur est HS. Après un mail à la boutique, ils m'ont remboursé une cage moteur AK commandée chez un concurrent, puisqu'ils n'en avaient pas en stock. Donc RAS sur le service. Regardons maintenant le moteur. Tout noir, sans marquage, clairement pas du CA. Pignon en D, avec btr de blocage. Je trouve le pignon beaucoup ressorti. Pour la science, je tire dessus, et il me reste dans la main. Donc à vérifier et éventuellement resserrer. Les aimants du moteur ne sont pas violents pour un sous, et le rotor est mis en rotation sans effort. On n'a probablement pas la crème des moteur chinois ici.



La gearbox est un truc cheap, dont l'extérieur est peint en noir. Les emplacement des bushings sont en 7mm, et d'origine, les gears sont montés sur roulements. Ces derniers n'ont pas l'air très valeureux, mais ils ont le mérite d'être là. Ce qui me gêne le plus, c'est que les emplacements des bushings ne sont pas usinés régulièrement : certains s'encastrent bien d'autre émergent complètement, notamment ceux du spur gear. Initialement, le calage est simpliste : un shim, assez épais, de chaque coté, sur chaque gear. Résultat, le sector gear flotte un peu, le spur gear est complètement contraint.



Les gears sont en acier, sans marquage. Pas grand chose à dire, même dans les répliques assez cheap on arrive a avoir des choses correctes de ce coté là. Le bevel gear possède six crans pour l'anti retour. Pas de delayer, mais vu le couple moteur/ressort, ça m'étonnerait qu'on atteigne une cadence de folie. Parce qu'en effet, le ressort est plutôt raide. Court et raide, façon ressort Dboys. Il est monté sur un spring guide métallique, lourd, sans roulement.



Avant de passer à la partie pneumatique, il faut aussi évoquer le tappet plate, assez fin, pas très bien fini, et très souple. A voir ce que ça donne, mais il ne renvoie pas une sensation de confiance.

La partie pneumatique est assez traditionnelle des répliques cheaps : piston et tête de piston dans dans un matériau blanc fibreux, cylindre plein en laiton, tête de cylindre en plastique noire et nozzle en plastique noire. L'ensemble n'est pas très jolie mais fait admirablement son travail. Notamment grâce à un joint torique épais qui assure une très bonne étanchéité. Le piston a une dentition en acier, sur seulement la moitié de la largeur. Je ne saisis pas vraiment l’intérêt de ce genre de piston, mais soit.



La tête de cylindre est brut de décoffrage, mais reste très efficace grâce à un très bon joint. Elle est montée sur roulements, mais ceux-ci sont en piètre état : la bague qui contient les roulements est plus ou moins tordue, et de l'oxydation bloque au moins une des billes. Il y avait de l'idée, mais concrètement, ce n'est pas encore ça.



Le cylindre est basique, rien à dire dessus, sinon que des marques à l’intérieur montrent les positions où la tête de piston a marqué un arrêt prolongé.
La tête de cylindre est assez sympa : son nozzle en laiton est solide et propre, et le pad en caoutchouc est généreux (3 à 4mm d'épaisseur).

Le nozzle n'est pas très bien fini à sa base, mais c'est sans importance. Son diamètre est bien adapté à la tête de cylindre, suffisamment pour assurer une étanchéité correcte, sans être exempte de défaut, mais rappelons qu'il n'y a pas de joint torique. Sa longueur est de ~22,5mm.



L'ensemble de l'interne est donc complètement identique au production ZL ou autre (voir la review déjà dispo ici même).

Il ne reste plus qu'a enlever la vilaine graisse déposée par pots entiers dans les coins, et remonter tout ça. Après avoir dompté l'anti retour et son ressort à la forme farfelue, qui le propulse vers les haut autant que contre le bevel gear. Un coup de pince dans sa tronche plus tard, et il rentre dans les rangs. Refermons ici la gearbox et le chapitre qui y est associé.



Le bloc Hopup et le canon :

Le bloc hopup est, comme le reste, une copie du CA, et est identique aux blocs de Sig. C'est proche d'un bloc de G3, mais avec un bras d'appui plus court, pour faire passer la petite vis présente en haut des V3. Il est en métal, extérieurement propre. Le problème, c'est que l'intérieur n'est pas très symétrique. J'ignore si c'est cela qui produit la déformation des deux joints que j'ai essayé d'y caser, ou si cela aura un impact sur les perfs. La bague de réglage ne tient pas en place, comme sur mon ancien KA en plastique. Un tour de scotch sur le bloc avant de l'emmancher et ça lui coupe l'envie de se balader. Dans le doute, je l'ai remplacé par un modèle Jing Gong en plastique trouvable en spare, qui, bien que vendu pour G3, est en fait un bloc de sig. Il est propre, avec le canon bien aligné. Pour quelques euros, ça enlèvera les doutes sur le modèle d'origine.

Le joint d'origine est un truc noir, comme toute bonne réplique cheap, noyé dans la graisse. Des fois que ça rouille, mieux vaut prévenir que guérir.

Maintenant, un petit truc amusant sur cette réplique d’exposition qui n'a prétendument jamais servie : le nub est complété par une section de câble électrique. Tout à fait le genre de modification que l'on retrouve sur les répliques neuves...



Le canon est lui aussi un truc cheap classique en laiton, de 336mm de long. On doit pouvoir grappiller deux ou trois millimètres avant de le voir au travers du cache flamme. Pas assez hélas pour atteindre la longueur standard des canons de m4.
Cependant, si un canon de m4 (363mm) est visible dans le cache flamme, il n'en dépasse pas. Un éventuel changement de cache flamme pour quelque chose de plus massif pourra même gommer ce petit défaut esthétique.



Le remontage avec le câblage avant est plutôt pénible, mais il reste la possibilité de démonter un petit cache dans le puis de chargeur, et le top cover pour faciliter l'accès.

C'est bien gentil tout ça, mais comme que ça tire st'engin ?

Malheureusement, aucune possibilité de faire de test de performance. Donc pas de passage au chrony, pas d'idée d'efficacité de l'engin "out of ze box".

Conclusion :

ASG vend un repack des Sa.58 chinois. Le prix de 300€, inférieur au prix du CA, était déjà un indice : un repack philanthrope, vraiment ? De mon point de vue, le tarif demandé est bien trop élevé, sans parler de l’appellation "Pro Line" purement scandaleuse aux vue des finitions internes. Malgré cela, l'externe est plutôt correct et peut valoir le coup d'être bien dégradé. Reste le tarif des accessoires, puisque comme pour le KA, les midcaps sont à ~20€ pièce, et tout aussi pénibles à trouver. Comparé au KA, son gros avantage est son démontage bien plus aisé, et la position de sa poignée pistolet plus correcte. Autre petit atout, le moteur est un axe court facile à se procurer, alors que le KA utilise, comme les sig, un axe moyen, qui n'existe pas chez tous les fabricants.

Ce qui donne le sourire :

+ DSA Sa.58 OSW
+ Externe correct
+ Ensemble pneumatique pas très joli, mais efficace
+ Démontage/Remontage simple, en dehors du passage de câble
+ Bolt Catch fonctionnel

Mi Figues Mi Raisins :

+/- Bloc Hopup, a vérifier
+/- Moteur
+/- Tarif des chargeurs
+/- Battery Box obligatoire (ou il faut caser une batterie à la place du gas tube, peu pratique d'accès)

Les choses qui fâchent :

- prix sans réduction
- "pro line" ? Elle a quelle gueule la "sport line" ?
- emballage en dessous de toutes les répliques que j'ai pu achetées.

Et spécialement sur mon modèle :

"Réplique d'exposition" qui en fait était un retour client. Client qui a mitonné la boutique et qui est probablement responsable des dégats sur la vis, la cage moteur et le grip de ma réplique. Les deux premiers se changent facilement par des pièces pour AK, mais le grip, lui est spécifique et introuvable. Heureusement, malgré les dégats, il reste bien rigide. J'ai changé toute la gearbox, et pour ceux qui se poseraient la question, malgré l'espace réduit au cul de la gearbox, on peut y caser une gearbox QD avec une vis pour maintenir le spring guide.

Pour finir, deux petites photo de ma réplique accessoirisée. Avec une gros cache flamme de SCAR, qui a plus de gueule que celui d'origine, un canon interne de m4 passe crème.




Et pour ceux qui sont arrivé au bout de la review, je m'excuse de la qualité de certaines photos qui auraient méritées un peu plus d'application.

Ce message a été modifié par H3cate - 11/12/2020, 16:18.
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MogWa
posté 24/10/2018, 18:43
Message #2


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Merci pour la review ;-)

J'ai toujours aimé la gueule de cette réplique (surtout avec le chargeur long ! ).

J'avais espoir de voir les versions JG /Airsoft Pioneer arriver en Europe au "juste" prix, mais on ne trouve que le SA58 "carabine"... pas la version OSW.

Peut être un jour...

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